La Talaudière est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes
Dans cette émission, Thierry raconte son incarcération à la Talaudière après les révoltes pour Nahel à l’été 2023 et on vous parle de la pluie et du beau temps... ⛅
Depuis le début des années 70, les prisonnier.e.s ne cessent de dénoncer les conditions de détention, réclament la liberté d’information, les parloirs sans séparation, l’abandon du costume pénal et des quartiers de haute sécurité. Ce mouvement revendicatif, qui a recours aux grèves de la faim, aux refus de travail et à l’occupation des toits, se poursuit en 1973 et atteint son paroxysme en juillet et août 1974. C’est dans ce contexte que le 28 juillet, une révolte éclate à la MA de La Talaudière. Gilbert Besnard, prisonnier de 22 ans, est abattu par un maton.
Le mercredi 7 juin, départ au stade de Méons à 16h00 pour aller jusqu’à la prison de la Talaudière.
Repas à prix libre, dimanche 19 février à la Tablée. Ce mois-ci nous voulons soutenir une mère qui a des difficultés à assumer les différents frais liés à l’incarcération de son fils.
Après la mort de Mehdi Berroukeche, tué par son co-détenu, les prisonniers du centre de semi-liberté protestent contre l’attitude de la pénitentiaire : lenteur des secours et omerta. Interview de prisonniers. Rassemblement tous les jours à 16h30 devant la maison d’arrêt !!
Rita a été une des premières prisonnières de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieux. Son parcours carcéral, des quartiers pour femmes dans une maison d’arrêt à un EPM, brise l’image officielle de cette « prison dorée », qui allierait harmonieusement punition et éducation – elle n’y a vu qu’une prison. Un entretien initialement paru dans L’Envolée, n°25, mars 2009 et repris dans le Couac n°13.
Ces derniers mois, plusieurs récits ou rapports officiels parlent de violences exercées par des surveillants ou de pratiques systématiquement violentes à la maison d’arrêt de la Talaudière. Et récemment un surveillant est passé en procès à Saint-Étienne (délibéré le 1er octobre). Compilation de plusieurs articles parus sur le blog « infosprisonsaintetienne ».
Couac a discuté avec O., intérimaire dans l’abattoir de Despinasse à la Talaudière. S’y croisent en un même lieu des chairs humaines et animales. Entretien paru dans le numéro 11 à l’hiver 2020.
Interview d’un détenu sorti récemment de la MA de la Talaudière, qui revient sur les conditions d’incarcération dans cette vieille prison insalubre, les privations liées aux restrictions Covid, le récent refus de remonter de promenade et les nombreuses raisons du ras le bol que peuvent avoir des détenus.
Jeudi 15 avril à 12h sur Radio Dio, Maurice Bedoin, géographe & historien, spécialiste du bassin minier stéphanois et Karine Petel, responsable de la Maison du Patrimoine et de la Mesure et de La Talaudière vous feront découvrir l’origine et les transformations d’un important site du bassin minier stéphanois qui a marqué la vie des habitants de La Talaudière pendant plus d’un siècle.
L’information a circulé dans les médias locaux. 43 prisonniers ont bloqué la promenade en refusant de réintégrer leurs cellules samedi dernier. Les ERIS sont intervenus et deux soi-disant « meneurs » ont été transférés.
Rassemblement ce jeudi 11 février à 10h devant le tribunal de Saint Étienne, et vendredi 12 février à 10h devant la maison d’arrêt de la Talaudière. En soutien à Hamdi, prisonnier à la MA de La Talaudière, privé de soins alors qu’il est atteint d’une maladie grave.
La maison d’arrêt est un établissement pénitentiaire théoriquement réservé aux personnes qui n’ont pas encore été jugées, ou condamnées à des peines inférieures à 2 ans (ou parfois, en transit entre deux établissements).
En mai on apprenait par la presse qu’un surveillant et un personnel du centre de détention de Roanne étaient positifs au Covid.
Ces derniers temps, les annonces de clusters dus à des surveillants s’accumulent dans de nombreuses villes. Pas très étonnant, les surveillants sont les seuls à pouvoir ramener le virus en prison étant donné que les contacts physiques au parloir sont interdits depuis le mois de mars !
Confinement, canicule, quatorzaine... derrière les barreaux de la Maison d’Arrêt de la Talaudière. Retranscription résumée d’une interview faite début août, reprise sur le FB « Infos Prison sur Saint-Étienne ».
Les convoyeurs de fonds de LOOMIS à la Talaudière sont en grève depuis le 08 juillet 2020. Ce communiqué est proposé par l’Union Locale des syndicats CGT de Saint-Étienne et son agglomération.
Déconfinement en ville, versus à la maison d’arrêt : 2 poids, 2 mesures.
« Nous sommes l’administration pénitentiaire, c’est différent, et il y a encore des mesures sanitaires jusqu’au 10 juillet. » Donc vous allez enlever les vitres le 10 juillet ? « Ah non je n’ai pas dit ça… »
Comme vous le savez déjà, l’heure d’être fixé·es sur la fin de la Déclaration d’utilité publique (DUP) approche à grand pas. Sonnera-t-elle la fin définitive du projet A45 ? Nous devons agir en ce sens. Afin de s’assurer de cette issue, nous devons forcer la main aux élus (et notamment la ministre Élisabeth Borne) en nous mobilisant une nouvelle fois. Liste des rassemblements en ce 17 juin 2020, contre la réintoxication du monde.
Aujourd’hui beaucoup de voix s’élèvent contre les violences, le racisme et le mépris de la police et la justice. Ces institutions fonctionnent en collaboration étroite avec la prison, qui tue et meurtrit aussi, impunément et dans l’indifférence. Comme cela a souvent été dit dans le cas des violences policières, avoir un casier judiciaire ne justifie pas de se faire maltraiter ou tuer par ceux qui représentent l’État ! Petite liste non exhaustive des morts en prison ces dernières années et des morts à la prison de la Talaudière.
Comme dans toutes les prisons de France, la pandémie de Coronavirus a largement dégradé les conditions de détention à la Maison d’arrêt de La Talaudière : suppression des parloirs, fermeture de la bibliothèque, arrêt des formations et suspension des activités. Par ailleurs, les annonces de Belloubet sur les sorties de prison et le rythme ralenti du tribunal, n’ont que très peu résorbé la surpopulation. Extrait de l’interview de N. par L’Envolée.