Suivis et actualités des mobilisations et des luttes
Voici l’histoire d’un autre conflit méconnu à Saint-Étienne en cette année 1973, le « mai 68 stéphanois ». Le récit de la grève des sans-papiers tunisiens qui eut lieu du 10 avril au 25 mai et son bilan dans le contexte local et le contexte des luttes des travailleurs immigrés pour leurs droits dans les années 1970 d’après les témoignages de membres du comité de soutien aux grévistes de la faim et les traces laissées dans les archives.
C’est l’un des plus importants rassemblements qu’ait connus Saint-Étienne depuis la Libération. Plus de 20 000 manifestants étirés sur plus d’un kilomètre. Ce jour-là, les stéphanois.es en profitent pour acclamer les joueurs de l’ASSE, vainqueurs de la coupe de France. Pas de barricades et d’affrontements spectaculaires en ce 13 mai 68 mais le début d’une grande grève ouvrière. Outil de lutte, ces images nous montrent que la grève est aussi une libération, une réappropriation du temps et permet d’échapper à l’aliénation de la cadence de l’usine.
L’armée s’implante sur le territoire rural, où elle achète des fermes pour créer des camps d’entraînement. Une grande marche est organisée le 8 mai 2022 à Saint-Jean-du-Gard (30), contre la militarisation des Cévennes.
1er mai 2022. A peu de choses près, on retrouvait partout la passivité et la torpeur terrifiante des défilés syndicaux. Heureusement dans certaines villes, comme à Paris, Nantes ou Rennes, les manifestations ont pris une tournure émeutière. Faut-il le rappeler, se battre contre le pouvoir en place ne se joue pas et ne se jouera jamais dans un bureau de vote.
Au printemps 2018, un article de Couac revenait sur Mai 1968 à Saint-Étienne. Mais la fin de Mai-Juin 68 ne signe pas le retour au calme, elle marque au contraire le début d’une période d’effervescence tous azimuts. Entretien sur la période qui suit Mai-Juin 68 et plus particulièrement sur le printemps 73, alors que convergent les contestations, avec Gilbert, qui participe alors aux mobilisations.
Dans un contexte post-électoral qui promet des lendemains qui déchantent, il est indispensable de se rendre nombreuses, nombreux et déterminés à la traditionnelle manifestation du 1er mai. Rendez-vous à 10h devant la bourse du travail à Saint-Étienne.
Retour sur la manifestation post second tour de 2017. Intéressant de (re)lire cet article à la lumière de ce qu’il se passe en 2022, à savoir une réaction quasi inexistante, dans un contexte pourtant similaire.
Dans la nuit du 12 avril 1973, un commando de minimum 70 mercenaires (ex-paras pour beaucoup) armés de manches de pioche, commandés par le colonel Cocogne (ex-aviateur recruté par Peugeot) tabassent et expulsent les ouvriers qui occupent l’usine de Saint-Étienne, dans le quartier Bellevue. Un événement marquant en cette année 1973, le mai 68 stéphanois.
Le carnaval de Sainté est là ! Contre la mascarade électorale et pour défiler ensemble face à tout ce qui fait peur et met en colère, RDV le 16 avril à 14H place Fourneyron !
Depuis mardi les gandous (éboueurs) sont en grève. Le mouvement, suivi à 90%, a été reconduit aujourd’hui et un préavis a été posé pour dix jours. Comme les jours précédents, un rassemblement est annoncé devant l’hôtel de ville de Saint-Étienne à 11h.