Saint-Étienne et l’armement, c’est une longue histoire...
La guerre ne s’arrête jamais, la paix étatique et capitaliste n’en est jamais une pour tout le monde, la séparation entre « l’ennemi extérieur » et « l’ennemi intérieur » n’est qu’une question de choix de tactique, la « sécurité » n’est que la face « civile » du contrôle social. C’est le monde dans lequel nous vivons déjà et qui nous insupporte.
Tiens, on reparle du SNU aux infos. Ca donne envie d’en rajouter une couche par ici.
Les dirigeants, un peu moins punks que nous - s’imaginant qu’il y a encore un avenir alors que de part et d’autre du monde, au choix mais simultanément, des incendies et des inondations ravagent tout à la fois les agrégats bétonniques et les derniers espaces verts de la planète - misent sur l’avenir de la jeunesse intoxiquée au PFAS et à Insta pour faire d’elle leurs valeureux larbins.
C’est qu’il en faut du monde pour transporter les sacs de sable contre la montée des eaux ou l’avancée des tanks. Tout comme il faut du monde pour sauter sur les mines antipersonnel.
Choisis ton camp camarade, les autres seront des traitres.
L’énergie atomique se manifesta publiquement pour la première fois le 6 août 1945 : destruction à peu près complète et instantanée d’Hiroshima. La « performance » fut répétée trois jours plus tard sur Nagasaki avec le même succès. Contrairement à ce qui a été écrit plusieurs années plus tard, ces destructions de masse ne traumatisèrent ni le milieu scientifique ni l’opinion publique. Elles furent perçues comme le début d’une ère nouvelle, « l’âge atomique ».
Flamme olympique, élections législatives, ferveur et exaltation qui ne peuvent que nourrir notre devoir national numéro un : le sacrifice. Retour sur les actus de ce début d’été.
À l’occasion de la publication de la brochure « Lyon, capitale européenne du militaro-sécuritaire ? », la CRAAM Lyon vous invite à une après-midi de présentation et de discussion, prélude à l’action collective ! Discutons-en samedi 22 juin 2024 à partir de 15 h !
Cette deuxième partie se tourne vers les humains.
Pour « motiver les troupes », les dirigeants n’ont de cesse d’infuser leur propagande par tous les moyens. Nous passons sur les sordides campagnes de recrutement qui incitent à « faire de sa vie une aventure » mais relaterons d’autres evenements de propagande ou tentatives d’embrigadement accompagnées, ça et là, de résistances à l’ère guerrière que nous vivons.
A force (de lire et) de relayer la propagande militariste, on se demande ce que cette revue de presse apporte à la critique. (Et aussi si nos nuits seraient moins angoissantes si on lisait moins)... Heureusement ici ou là on trouve des traces et des envies de résistances aux discours de plus en plus décomplexés.
C’est forcément limité d’écrire depuis ici un court article sur cette situation, mais le silence semble pire. On ressent le besoin de mettre des mots sur ce qu’il se passe, pour faire sortir les émotions. Aussi pour tenter de s’extraire un peu de la propagande médiatique et étatique. Même si les mots ne suffiront jamais à faire face à cette violence profondément injuste qui s’abat sur une population entière.
Vous connaissez cette chanson « Tiens, voilà du boudin », chanson de marche officielle de la Légion Etrangère. Vous connaissez peut-être moins « Ich hatt’ einen Kameraden », une autre chanson officielle de la Légion empruntée à leurs petits camarades Waffen SS venus s’y enrôler en nombre après 1945.
Ce mercredi 10 avril 2024, à 10h30, place Jean Jaures, c’était la « cérémonie des képis blancs ».
Condamné.es à imaginer un avenir que le présent détruit. Résolu.es à défendre nos idées au milieu de l’abrutissement médiatique, nous regroupons ici quelques perles qui vous auraient échappé. Venant souvent de media mainstream qui n’ont plus que deux tristes couleurs (les gentils et les méchants) pour peindre le monde, nous rajoutons quelques infos provenant de palettes autonomes, pour contribuer autant que faire se peut à la fresque antimilitariste.