Saint-Étienne et l’armement, c’est une longue histoire...
Ce texte se base, parfois à la limite du plagiat, sur la brochure éditée par Saint-Étienne ville d’art et d’histoire intitulée Manufacture-Cité du design qui regorge d’informations. Cependant, quelques omissions et une absence de perspective critique ont donné l’envie à des antimilitaristes de compléter le travail.
Passées les gueules de bois rituelles consacrées à fêter la hausse du prix des timbres remettons-nous tranquillement dans les actualités du monde tel qu’il va. Des missiles, des avions, des gros sous, des écoles d’ingenieurs, le monde regorge d’outils toujours plus innovants pour jouer à la guerre. Ce jeu morbide dans lequel les peuples sont toujours perdants et où les Etats sont systématiquement vainqueurs par chaos.
Plus d’un mois après l’armistice mettant fin à l’état de guerre sur le territoire français, et à quelques jours de la célébration de la Nativité, ces travailleuses sont sur le point d’être licenciées par leur employeur. Confrontés à la diminution des commandes de guerre, désireux de rétablir l’ordre social et culturel d’avant-guerre, le gouvernement et les usines de guerre s’accordent sur le licenciement des « munitionnettes ».
Alors que le 11 novembre ont lieu les traditionnelles commémorations de la boucherie de 14-18, il semble intéressant de revenir sur les conflits ouvriers qui ont secoué la région stéphanoise pendant cette période. Dans cette émission du Gremmos, on s’interroge sur les rapports sociaux pendant la Grande guerre dans le bassin stéphanois, le quotidien des ouvriers stéphanois et les rapports patrons-ouvriers pendant le conflit.
Victime de violences policières à Montélimar en mars 2023, Sonya a déposé plainte. Mais un an et demie plus tard, elle n’a aucune nouvelle. Personne n’a entendu son témoignage, et son signalement à l’IGPN a fini à la poubelle. En septembre, elle vient de saisir un juge d’instruction pour tenter de réveiller la justice.
Rencontres antimilitaristes le 10 novembre à la MJC des Tilleuls à partir de 10h
L’économie de la région stéphanoise a longtemps reposé sur la production d’armement. Entre la manufacture nationale d’armes, les grandes usines sidérurgiques produisant des blindages et des obus, les entreprises de la construction mécanique ou automobile sous-traitantes des armées ou même les sociétés des fabricants d’armes de chasse, nombre d’ouvriers ont dû, de gré ou de force, s’employer dans une industrie potentiellement destructrice.
La guerre ne s’arrête jamais, la paix étatique et capitaliste n’en est jamais une pour tout le monde, la séparation entre « l’ennemi extérieur » et « l’ennemi intérieur » n’est qu’une question de choix de tactique, la « sécurité » n’est que la face « civile » du contrôle social. C’est le monde dans lequel nous vivons déjà et qui nous insupporte.
Tiens, on reparle du SNU aux infos. Ca donne envie d’en rajouter une couche par ici. Les dirigeants, un peu moins punks que nous - s’imaginant qu’il y a encore un avenir alors que de part et d’autre du monde, au choix mais simultanément, des incendies et des inondations ravagent tout à la fois les agrégats bétonniques et les derniers espaces verts de la planète - misent sur l’avenir de la jeunesse intoxiquée au PFAS et à Insta pour faire d’elle leurs valeureux larbins.
L’énergie atomique se manifesta publiquement pour la première fois le 6 août 1945 : destruction à peu près complète et instantanée d’Hiroshima. La « performance » fut répétée trois jours plus tard sur Nagasaki avec le même succès. Contrairement à ce qui a été écrit plusieurs années plus tard, ces destructions de masse ne traumatisèrent ni le milieu scientifique ni l’opinion publique. Elles furent perçues comme le début d’une ère nouvelle, « l’âge atomique ».