Journal irrégulier, stéphanois, indépendant et mal-agrafé depuis 2016.
Enquêtes et articles d’actualité sociale et politique sur Sainté et ses environs.
Contact : couac chez riseup.net
Samedi 16 janvier, Couac était de la Marche des libertés à Saint-Étienne. Se laisser griser par le parfum de fête qui y flottait était plus qu’une façon d’échapper, un temps, aux relents âcres de cette période irrespirable. Car « se retrouver un instant, ensemble, en vie » est aussi en soi un acte politique.
La lutte des livreurs entamée depuis plusieurs semaines continue. Hier, mercredi 6 janvier ils ont de nouveau bloqué les livraisons dans plusieurs points stratégiques de la ville (Centre 2, Steel). La « grande victoire » célébrée par les médias suite à la prétendue hausse des tarifications par Uber n’a, en réalité rien changé à leurs conditions. Entretien audio diffusé sur Radio Dio et complété par un article paru dans le dernier numéro du Couac.
Lois sécuritaires et liberticides, injonction à travailler alors que le spectre du chômage et d’une nouvelle crise économique accentue la misère au boulot... Dans ce numéro 11, l’équipe du Couac a choisi de vous causer des galères du taf à Sainté et de sa précarité. Quelques brèves anti-travail, les habituels mots-croisés, l’actu de l’université ou les automnales nouvelles de la métropole des chômeureuses ponctuent également ce numéro.
Une heure trente de discussion de fond autour des problèmes de fond de notre système de santé, explorés à travers le prisme de l’épidémie Covid-19 et du dossier du dernier journal « Le Couac » sur ce thème. L’exemple de Sainté parle pour le reste du pays… Installez vous confortablement, c’est parti… Émission "Plus fort j’entends rien" sur Radio Dio du 15 octobre 2020.
Infirmière en psychiatrie depuis une vingtaine d’années, une membre du collectif “La psy cause”, revient pour le Couac sur la période du confinement, vécue depuis son service, et sur la situation de l’hôpital public en général. Nouvelles pathologies, restructurations ou dérives de la direction, la période a été le théâtre d’aggravations d’une situation déjà compliquée depuis plusieurs années par des politiques d’austérité budgétaire.
Si le combat pour les droits des femmes est à mener chaque jour, on imagine aisément que les conditions du confinement ont rendu la bataille encore plus ardue. Une conseillère du Planning familial souligne que l’enjeu peut-être le plus important concernait celui des IVG, puisque la question du temps et des délais y est omniprésente, et que l’accompagnement y est primordial. Deux témoignages également recuellis par Couac rappellent eux l’importance de la lutte pour le droit de savoir sur nos propres corps, tout le temps, partout !
« Sans aéroport, nous ne pourrions plus espérer être retenus pour de grands événements sportifs et culturels » déclarait Gaël Perdriau il y a un an. Le maire de Saint-Étienne, obnubilé par l’attractivité de sa ville, évoquait alors la possibilité de rouvrir une ligne aérienne régulière entre Paris et la cité stéphanoise. Entre temps, le confinement est passé par là, remettant au centre des débats la question de l’hypermobilité, génératrice de dégâts sociaux et environnementaux. Le Couac est parti pour une enquête multimodale sur le plus grand tarmac de la Loire.
La réduction des risques fait partie des pistes de la « stratégie de déconfinement respectueuse des droits et des populations les plus fragiles » élaborée par l’association AIDES, qui lutte depuis de nombreuses années contre le VIH notamment. Pour son dossier consacré aux questions de santé, Couac a discuté de cette pratique méconnue avec deux animateurs des associations Actis et Rimbaud.
Alors que se prépare la rentrée des classes de septembre, Couac propose de revenir sur une autre réouverture des écoles – au lendemain du confinement, début mai. Et au cours de laquelle tout a été fait dans l’urgence, toujours à contre-temps. Un épisode qui témoigne du peu d’égards du gouvernement pour les personnels de l’école et pour l’éducation en général.
Les tirs de la police à Kenosha sur un homme noir, désarmé et de dos, dimanche 23 août ont réactivé les manifestations contre les violences policières et le racisme de la police aux États-Unis. En juin, ces mobilisations avaient trouvé un écho en France, à Saint-Étienne notamment avec plusieurs rassemblements. Couac a rencontré deux personnes mobilisées et à l’origine du compte instagram manif_42.