Bataillon spécial de cogneurs, 4×4, primes et disponibilité permanente ! C’est la dernière trouvaille d’un gouvernement haïssable en tous points : la création d’une nouvelle « unité spéciale » disponible 24H sur 24 et 7 jours sur 7 pour aller tabasser n’importe quel mouvement social, partout sur le territoire et en un temps record. Article publié sur la page de Nantes révoltée.
En janvier 1883, soixante-six anarchistes sont jugés à Lyon dans un grand procès médiatique qui vise à diviser le mouvement ouvrier alors très dynamique. Parmi les inculpés quatre stéphanois sont jugés pour avoir diffuser des idées visant à « provoquer à la suspension du travail, à l’abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d’avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique. » Première partie d’un texte en trois épisodes : Grèves, révoltes ouvrières, effervescences libertaires et répression autour de Lyon et Saint-Étienne en 1882.
La Direction Interrégionale des services pénitentiaires (DISP) de Lyon a récemment décidé de resortir les Lanceurs de balles de défense (LBD) présents dans les placards depuis 2012 mais jamais utilisés faute de « ressources humaines » et à cause du « coût des cartouches ». Une fois n’est pas coutume, c’est le monde du dehors qui a servi de terrain expérimental.
Idir est mort au mitard de la prison de Lyon-Corbas le 9 septembre dernier, dans des circonstances suspectes. Une marche blanche est organisée par ses proches est à Brignais (69), samedi 9 janvier à 13h30.
Le-Mediatv a sorti hier un reportage sur Hadi, jeune homme syrien éborgné par la police à Saint-Étienne, le 12 janvier 2019, lors de l’acte IX des Gilets jaunes. Ce jour-là, la police nasse, gaze et canarde les manifestant.es à coups de LBD. Hadi, jeune réfugié syrien le paiera de son œil.
Ce vendredi 11 décembre 2020, les médias de masse annoncent un coup de filet par les services de renseignements et de l’anti-terrorisme dans ce qu’ils appellent les milieux de « l’ultragauche ». Notre texte a pour intention d’informer sur les moyens qui peuvent être mis en place dans une enquête de ce genre. À faire circuler librement.
Pourquoi et comment se revendiquer féministe quand on est anti-pénaliste ?
Pour répondre à cette question, trois invitées : Gwenola Ricordeau (professeur à la California State University, auteure de l’ouvrage Pour Elles Toutes, Des femmes contre la prison), Lucie Davy (avocate aux barreaux de Lyon et de Saint-Étienne) et Caro (membre de la caisse de solidarité de Lyon).
Émission Plus fort j’entends rien sur Radio Dio du 16 décembre 2020.
Les gilets jaunes et leurs soutiens n’en finissent plus de payer durement devant les tribunaux leur engagement. Ian, membre du collectif Désarmons-les, interpellé en septembre 2019 pour rébellion et outrage à Montpellier, vient de se voir infliger une peine de prison ferme. Son récit et ceux des témoins racontent, vidéo à l’appui, une tout autre version et révèlent plutôt un acharnement judiciaire.
Ce 14 décembre, en Italie, débute le procès des cinq anarchistes arrêté.e.s dans la cadre d’une énième opération répressive nommée Bialystock. En effet, l’État italien poursuit des centaines de militant.e.s anarchistes dont les procès se succèdent depuis septembre. Dans ce contexte, nous relayons une action de soutien devant le Consulat d’Italie à Lyon !
Le 23 novembre 1932, quelques semaines avant l’accession de Hitler au pouvoir, le philosophe Carl Schmitt prononce un discours devant le patronat allemand consacré à l’« État fort et l’économie saine ». Il définit là une nouvelle approche de l’État, en rupture avec le libéralisme classique, chargé de museler toutes les contestations, tirant argument d’un « état d’urgence économique ». Parce que libéralisme et autoritarisme définissent si bien la Macronie, voici une présentation du livre Du libéralisme autoritaire, par Grégoire Chamayou.