Un geste minimal dans la nuit du 17 au 18 mars, en riposte à la répression subit par les manifestantEs hier soir à Lyon, Paris et dans d’autres villes. Rendons coup pour coup !
Cantine de soutien aux personnes incarcérées et leurs proches qui les soutiennent. Ce mois-ci nous voulons soutenir JC Merlet, incarcéré à Roanne. Repas dimanche 19 mars à 12h00 à La Tablée
Vendredi 24 février, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur la demande de l’État italien de lui livrer un militant contestataire condamné après le sommet du G8 de Gênes en juillet 2001 et réfugié en France. Contre l’application d’une loi mussolinienne en Europe ! Ni prison ni extradition !
Il n’est jamais inutile de faire resurgir un morceau de l’Histoire occultée ; cela peut être un repère pour les nouvelles générations. Giordano Bruno est né à Nola, près de Naples, en 1548. Moine dominicain à 18 ans, il doit quitter son ordre en 1575 car suspecté d’hérésie.
La nouvelle loi Darmanin va encore renforcer la répression des personnes sans papiers en facilitant les arrestations, l’enfermement et les expulsions. Pour ça, de plus en plus de centres de rétention administrative (CRA) vont être construits. Lutter contre la loi immigration, c’est donc aussi lutter contre les CRA ! A Lyon, manifestation à 14h place Gabriel Péri. Appel publié sur https://crametoncralyon.noblogs.org/.
Repas à prix libre, dimanche 19 février à la Tablée. Ce mois-ci nous voulons soutenir une mère qui a des difficultés à assumer les différents frais liés à l’incarcération de son fils.
L’état ne lutte pas contre la misère, il l’impose, fourvoyant défenseur de la propriété privée il serait inconcevable de permettre aux gens d’avoir accès librement à des logements, de la nourriture et à de l’eau.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des militant-es ont accroché une banderole sur le Crassier de Saint-Étienne en solidarité à Alfredo Cospito, un anarchiste italien torturé par l’État Italien dans le régime du 41 bis, régime de haute sécurité qui est le degré extrême de l’acharnement en prison avec des restrictions de liberté et des conditions de vie atroces, afin de d’empêcher le/la détenu de continuer à nuire depuis sa cellule.
Cela fait maintenant plus de 3 mois que le compagnon Alfredo Cospito est en grève de la faim contre le régime d’isolement et de torture 41 bis.
En janvier 1883, soixante-six anarchistes sont jugés à Lyon dans un grand procès médiatique qui vise à diviser le mouvement ouvrier alors très dynamique. Parmi les inculpés, quatre Stéphanois sont jugés pour avoir diffusé des idées visant à « provoquer à la suspension du travail, à l’abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d’avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique. » Deuxième partie d’un texte en trois épisodes : Enquête et arrestations, automne 1882.