Une aprèm-soirée de soutien pour les 5 prévenu.e.s de la Lutte des Sucs (LDS) se tient le samedi 24 août, dès 16 heures sur une ferme, au 777 route des Fromentaux, à Retournac.
Le samedi 7 et le dimanche 8 septembre, rendez-vous à Lyon pour une soirée de soutien et une marche en mémoire de Idir, mort au mitard de la maison d’arrêt de Corbas le 9 septembre 2020.
Depuis le début des années 70, les prisonnier.e.s ne cessent de dénoncer les conditions de détention, réclament la liberté d’information, les parloirs sans séparation, l’abandon du costume pénal et des quartiers de haute sécurité. Ce mouvement revendicatif, qui a recours aux grèves de la faim, aux refus de travail et à l’occupation des toits, se poursuit en 1973 et atteint son paroxysme en juillet et août 1974. C’est dans ce contexte que le 28 juillet, une révolte éclate à la MA de La Talaudière. Gilbert Besnard, prisonnier de 22 ans, est abattu par un maton.
Il y a 19 ans, le 20 juillet 2001 : Carlo Giuliani est tué par la police au contre-sommet du G8 de Gênes. Cet article revient sur le déroulé du contre-sommet.
En pleine période altermondialiste ce contre-sommet marqua un tournant tant dans la répression de ce genre d’événement que dans l’histoire du mouvement.
Le 21 juin 1892, Ravachol comparait devant la cour d’assise de Montbrison. Il sera condamné à mort et exécuté trois semaines plus tard. Avant que le couperet lui tranche la tête, il réussira à lâcher un bref : "Vive l’anarchie !". Controversé ou mythifié, le natif de Saint-Chamond a marqué au fer rouge (et noir) l’histoire du mouvement anarchiste mondial. Comme l’écrivait Charles Malato : « Ravachol était une de ces personnalités déconcertantes qui peuvent laisser à la postérité la réputation d’un héros ou d’un bandit, suivant l’époque où ils vivent et le monde où ils se meuvent. »
A partir du 14 juillet, le CASSIS (collectif anti-répression stéphanois) est en vacances. « on se retrouve à la rentrée ».
La Bibliothèque de menaces, publiée en 2023 en anglais par le No Trace Project, est désormais disponible en français.
Né à Saint-Étienne en 1886, Jean-Jaques Liabeuf en sera interdit de séjour et s’installera à Paris en tant qu’ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles. Injustement condamné pour proxénétisme, il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire « tueur de flics ». Sa condamnation à mort déclenche une forte émotion, si bien qu’on le surnommera le « Dreyfus des anars ». Le jour de son exécution, une insurrection éclate.
Récit de Thierry, emprisonné il y a un an pendant les émeutes après la mort de Nahel.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le pouvoir blesse, mutile et tue. Il y a cent cinquante quatre ans jour pour jour, le 16 juin 1869 à La Ricamarie, la troupe tire froidement et sans sommation sur des mineurs en lutte et leurs soutiens. Bilan : quatorze morts. Retour sur cet événement marquant de l’histoire du mouvement ouvrier avec un extrait de l’ouvrage de Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1865 à nos jours.