Le 21 juin 1892, Ravachol comparait devant la cour d’assise de Montbrison. Il sera condamné à mort et exécuté trois semaines plus tard. Avant que le couperet lui tranche la tête, il réussira à lâcher un bref : "Vive l’anarchie !". Controversé ou mythifié, le natif de Saint-Chamond a marqué au fer rouge (et noir) l’histoire du mouvement anarchiste mondial. Comme l’écrivait Charles Malato : « Ravachol était une de ces personnalités déconcertantes qui peuvent laisser à la postérité la réputation d’un héros ou d’un bandit, suivant l’époque où ils vivent et le monde où ils se meuvent. »
A partir du 14 juillet, le CASSIS (collectif anti-répression stéphanois) est en vacances. « on se retrouve à la rentrée ».
La Bibliothèque de menaces, publiée en 2023 en anglais par le No Trace Project, est désormais disponible en français.
Né à Saint-Étienne en 1886, Jean-Jaques Liabeuf en sera interdit de séjour et s’installera à Paris en tant qu’ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles. Injustement condamné pour proxénétisme, il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire « tueur de flics ». Sa condamnation à mort déclenche une forte émotion, si bien qu’on le surnommera le « Dreyfus des anars ». Le jour de son exécution, une insurrection éclate.
Récit de Thierry, emprisonné il y a un an pendant les émeutes après la mort de Nahel.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le pouvoir blesse, mutile et tue. Il y a cent cinquante quatre ans jour pour jour, le 16 juin 1869 à La Ricamarie, la troupe tire froidement et sans sommation sur des mineurs en lutte et leurs soutiens. Bilan : quatorze morts. Retour sur cet événement marquant de l’histoire du mouvement ouvrier avec un extrait de l’ouvrage de Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1865 à nos jours.
Repas tapas et churros, dimanche 23 juin à midi à la Tablée, à prix libre en soutien aux proches de Romain Leroy, mort par refus de soins en prison.
Un point de vue décolonial pour faire face aux mentalités individualistes « modernes » et libérales, des mentalités inadaptées à l’interdépendance de la vie quotidienne.
Une équipe de mécano.a fait tes petites réparations, l’entretien sur ton véhicule. Evènement anticarcéral à prix libre en soutien à des personnes en taule et pour leurs proches. Sur place : table d’écriture à des prisonniers, restauration, dj, carwash, bar à soft. Samedi 22 juin 2024, de 10h à 18h
Retour sur les événements de 1967 en Guadeloupe par Cases rebelles. Le texte revient notamment sur le contexte social en Guadeloupe les semaines précédentes.