Le 21 juin 1892, Ravachol comparait devant la cour d’assise de Montbrison. Il sera condamné à mort et exécuté trois semaines plus tard. Avant que le couperet lui tranche la tête, il réussira à lâcher un bref : "Vive l’anarchie !". Controversé ou mythifié, le natif de Saint-Chamond a marqué au fer rouge (et noir) l’histoire du mouvement anarchiste mondial. Comme l’écrivait Charles Malato : « Ravachol était une de ces personnalités déconcertantes qui peuvent laisser à la postérité la réputation d’un héros ou d’un bandit, suivant l’époque où ils vivent et le monde où ils se meuvent. »
Retailleau, l’Obersturmführer Ministre de l’Intérieur de Macron, habitué des annonces tapageuses, a fièrement annoncé mercredi 18 juin dernier sur Cnews et Europe1, une opération de 48 heures de « contrôle des flux » dans les gares, les bus et les trains sur l’ensemble du territoire.
Né à Saint-Étienne en 1886, Jean-Jaques Liabeuf en sera interdit de séjour et s’installera à Paris en tant qu’ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles. Injustement condamné pour proxénétisme, il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire « tueur de flics ». Sa condamnation à mort déclenche une forte émotion, si bien qu’on le surnommera le « Dreyfus des anars ». Le jour de son exécution, une insurrection éclate.
Bilan de la manifestation anti-fasciste du 10 Mai à Paris contre la manifestation fasciste du C9M. Et invitation à la soirée de soutien Samedi 28 Juin à Vitry-sur-Seine.
Pour vous protéger en interrogatoire, rien de mieux que la stratégie du disque rayé. Une affiche à télécharger.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que le pouvoir blesse, mutile et tue. Il y a cent cinquante quatre ans jour pour jour, le 16 juin 1869 à La Ricamarie, la troupe tire froidement et sans sommation sur des mineurs en lutte et leurs soutiens. Bilan : quatorze morts. Retour sur cet événement marquant de l’histoire du mouvement ouvrier avec un extrait de l’ouvrage de Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1865 à nos jours.
Dimanche 15 juin à midi à la Tablée, 15 rue Robert à Sainté
Retour sur les événements de 1967 en Guadeloupe par Cases rebelles. Le texte revient notamment sur le contexte social en Guadeloupe les semaines précédentes.
Vous trouverez les 2 affiches qui ont été pensées dans l’idée de diffuser les communiqués publiés par DDPF (défense des prisonniers français) et d’expliciter le contexte dans lequel ces attaques sont arrivées.
WE de mobilisation contre les violences pénitentiaires et pour la fermeture des mitards, organisé par l’association « Nous sommes Idir Espoir et Solidarité »
Le jeudi 22 mai 2025 de 17h à 19h, à la bibliothèque l’Hérissé.e aura lieu une lecture-discussion autour de la brochure « Femme à maintenir séparée - la prison, le genre et la violence de l’inclusion ».
Un peu plus d’un mois après la réouverture du CPR de Turin – tard dans la soirée du 30 avril – le feu de l’émeute a éclaté, conduisant à la fermeture actuelle de la zone violette.
Dimanche 18 mai à midi à la Tablée, repas en soutien à J. incarcéré à la Talaudière.
Et c’est déjà le printemps à sainté et dans toute la France d’ailleurs, ça nous fait du bien ! Cette semaine il fait beau, les oiseaux oiseauillent et le pollen nous nique les yeux, les terrasses sont pleines et le mauvais temps ne sera bientôt plus une excuse légale pour justifier la déprime. Rien de tel qu’un souffle de beau temps pour se mettre en arrêt maladie et sortir, aller à des spectacles, des projections, des concerts, faire des rencontres, des visites, participer à des ateliers, aller au théâtre ou même au tribunal...
Weekend autodéfense numérique & anti-répression à Sainté.
Un weekend pour échanger, s’informer, se former dans le but d’être moins démunis et de se protéger face aux pratiques de surveillance et de répression.
Toute la journée, le 26 et 27 avril 2025 à la MJC des Tilleuls.