Groupe de Recherches et d’Études sur les Mémoires du Monde Ouvrier Stéphanois
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Sous la Monarchie de Juillet, l’expression syndicale et politique des ouvriers stéphanois inquiète toujours les élites locales, quelques années après le mouvement des canuts et sa résonance dans le chef-lieu d’arrondissement de la Loire, surtout. Cette préoccupation est également instrumentalisée par le premier édile de Saint-Étienne, afin de solliciter à nouveau le transfert du chef-lieu de département dans sa localité.
Depuis plusieurs semaines, l’agitation enfle dans les différents ateliers des usines Creusot-Loire de Saint-Chamond. Les restructurations quasi permanentes dans les usines Creusot-Loire du bassin, et notamment à Saint-Chamond depuis la constitution du groupe alimentent un sentiment d’inquiétude. Le 5 juin, les ouvrier.es débrayent et manifestent en ville.
Maurice Bedoin interroge Jean-Paul Gaschignard sur l’histoire d’une coopérative de mineurs en autogestion. La Mine aux Mineurs à Monthieu de 1891 à 1909. Dernière émission du Gremmos, diffusée sur Radio Dio.
L’hiver 2024, marqué par l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, est l’occasion de pour le GREMMOS de se plonger à nouveau dans l’histoire locale de la Résistance. En ce début d’été 1944 dans la région stéphanoise, les résistant.es, sédentaires, et maquisards, sont dans l’attente d’un débarquement allié dans le sud de la France. Afin de l’accompagner et de freiner la retraite prévisible des troupes d’occupation, ils s’activent à saboter routes, ponts et moyens de communication, ils détruisent les réserves d’essence de la 19e armée allemande à Vaugris. La police allemande, aidée par la Milice et la police française, les poursuivent avec acharnement.
Voici l’histoire d’un autre conflit méconnu à Saint-Étienne en cette année 1973, le « mai 68 stéphanois ». Le récit de la grève des sans-papiers tunisiens qui eut lieu du 10 avril au 25 mai et son bilan dans le contexte local et le contexte des luttes des travailleurs immigrés pour leurs droits dans les années 1970 d’après les témoignages de membres du comité de soutien aux grévistes de la faim et les traces laissées dans les archives.
La Caisse fraternelle et de prévoyance des ouvriers mineurs des compagnies dont le siège est à Saint-Étienne, s’inscrit à la fois dans l’histoire des mutuelles ouvrières et dans celle des caisses de secours miniers. Ses adhérents et ses contemporains, l’appelaient plus simplement La Fraternelle. Retour sur l’histoire de cet instrument de lutte et de solidarité prolétarienne.
Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, l’histoire du logement se confond, sur l’ensemble du bassin stéphanois, avec le développement industriel et la hausse continue du nombre d’habitants. L’habitat, devenu rare, d’une insalubrité prononcée et indigne, explique que bon nombre d’ouvriers aient vécu dans des conditions de vie inacceptables.
Catherine Gauthier, socio-anthropologue nous invite à revenir sur son dernier travail de recherche, qui avait donné lieu à l’exposition « Sur place ou à emporter », et à ses suites roboratives. Face aux fortes transitions culturelles qui transforment notre manière d’habiter nos villes et nos campagnes, face à la crise du petit commerce en centre-ville – y compris avec l’inflation et la hausse du prix des carburants –, comment regarder et penser nos quartiers marchands paupérisés ? Une émission du Gremmos à écouter ici.
Pour la deuxième année consécutive une fête de grande ampleur est organisée à Saint-Étienne pour célébrer la patronne des mineurs. La célébration de la Sainte-Barbe nous rattache à une histoire des croyances collectives qui nous entraîne beaucoup plus loin que les menues questions actuellement débattues dans les médias. Article publié par le Gremmos.
Comment les auteurs d’extrême-droite ont décrit et pensé la mine et les mineurs du bassin minier stéphanois ? C’est la question à laquelle on essaye de répondre dans cette émission du Gremmos. Bien loin des imaginaires liés aux luttes et conquêtes sociales véhiculés par l’extrême-gauche, les poètes et écrivains d’extrême-droite ont dépeint les mineurs comme des travailleurs « besogneux », prêts à se sacrifier pour la patrie.