La Commune de Saint-Étienne eut lieu entre le 24 et le 28 mars 1871, après plusieurs jours d’agitation. Le 24 mars une centaine de manifestant.e.s, rejoints par la Garde Nationale et la foule, investissent l’Hôtel de ville et hissent sous la coupole le drapeau rouge.
En 1884, le choléra ravagea l’Italie, faisant des milliers de morts. Malgré une peine de trois ans de prison planant au-dessus de sa tête, Errico Malatesta se joignit à d’autres anarchistes révolutionnaires pour une mission audacieuse à Naples – le cœur de l’épidémie – dans le but de soigner celleux qui souffraient de la maladie. Ce faisant, lui et ses camarades démontrèrent l’existence d’une alternative aux politiques coercitives de l’État qui reste pertinente aujourd’hui à l’ère du COVID-19. Article publié sur le site de Crimethinc.
Fils d’un ouvrier cordonnier et militant actif de la chambre syndicale des passementiers, Régis Faure fut aussi un des anarchistes les plus en vue de la région de Saint-Étienne. Membre du cercle des Outlaws, inculpé et condamné à un an de prison lors du « procès des 66 » de Lyon en 1883. Infatigable, il sera l’un des protagonistes de la grande grève insurrectionnelle des passementier.e.s de 1899.
Après cinq tentatives infructueuses, Sofia Perovskaïa, de l’organisation anarchiste Narodnaïa Volia, organise et réussit l’assassinat du Tsar de toutes les russies Alexandre II. Par cet acte, elle lance un vaste mouvement d’assassinats de chefs d’États à l’échelle internationale. Loin du terrorisme aveugle, elle souhaitait frapper le pouvoir et l’injustice en pleine tête.
Le drapeau noir des canuts révoltés fait une apparition « remarquée » dans la manifestation des sans-travail aux Invalides à Paris, le 9 mars 1883, lors d’un meeting organisé par le syndicat des menuisiers. Louise Michel y arbore, pour la première fois, un drapeau improvisé, à partir d’un vieux jupon noir fixé sur un manche à balai. Voici la défense du drapeau noir qu’elle fit lors de son procès.
Manifestation nationale en solidarité à Alfredo Cospito, camarade anarchiste italien qui est en grève de la faim depuis plusieurs mois pour protester contre le régime carcéral du 41 bis auquel il est soumis depuis le mois de mai dernier et pour la fin de la perpétuité incompressible.
Si on entendra encore parler de la révolte de Kronstadt de 1921 longtemps après, c’est que, d’une certaine manière, en quelques semaines se concentrent tous les éléments de la révolution russe. Dans la tragédie de la révolution russe, ces événements sont ceux qui annoncent le dénouement. C’est le moment où se soldent les comptes de la révolution entre les différentes factions révolutionnaires. Depuis, cette révolte est devenue source d’un conflit mémoriel. Elle marque dans les mémoires une démarcation entre révolutionnaires partisans de la voie autoritaire et révolutionnaires anti-autoritaires.
Hier soir, la cour de cassation a décidé que l’anarchiste Alfredo Cospito devait mourir dans le régime du prisonnier 41 bis. C’est une condamnation à mort.
Un épisode qui va aux racines du rôle et des choix des anarchistes dans la Révolution russe (1917-1918) à partir de l’ouvrage 1917. Les anarchistes, leur rôle, leurs choix (Editions d’Alternative Libertaire, 2017) de Pierre Chamechaude et de Guillaume Davranche - avec ce dernier, chercheur indépendant en histoire du mouvement ouvrier et de l’anarchisme. Un podcast de l’émission Histoire radicale.
À l’occasion de la sortie du livre « L’insurgée » (Éditions l’Échappée), rencontre avec les fondatrices de l’association « les Ami.es de Séverine », animée par la librairie Lune et l’Autre. Jeudi 23 février à 19h au Méliès.