En janvier 1883, soixante-six anarchistes sont jugés à Lyon dans un grand procès médiatique qui vise à diviser le mouvement ouvrier alors très dynamique. Parmi les inculpés, quatre Stéphanois sont jugés pour avoir diffusé des idées visant à « provoquer à la suspension du travail, à l’abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d’avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique. » Deuxième partie : Enquête et arrestations, automne 1882.
En janvier 1883, soixante-six anarchistes sont jugés à Lyon dans un grand procès médiatique qui vise à diviser le mouvement ouvrier alors très dynamique. Parmi les inculpés quatre stéphanois sont jugés pour avoir diffuser des idées visant à « provoquer à la suspension du travail, à l’abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d’avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique. » Première partie d’un texte en deux épisodes : Grèves, révoltes ouvrières, effervescences libertaires et répression autour de Lyon et Saint-Étienne en 1882.
Biographie sommaire plus d’une centaine d’année après sa disparition le 9 janvier 1905. Le 21 janvier, une foule considérable suit son cortège funèbre de la gare de Lyon à Paris jusqu’au cimetière de Levallois où elle est inhumée a côté de sa mère. Hommage à cette figure mythique qui consacra sa vie à ses idéaux révolutionnaires et libertaires.
Figure importante de l’anarchisme français. Il fut séminariste avant d’être libre-penseur, socialiste - membre du parti ouvrier - puis anarchiste en 1888. En 1895, il fonde avec Louise Michel : « Le Libertaire ». Lors de l’affaire Dreyfus, il soutient activement celui-ci et créera « Le journal du Peuple ». En 1900, il publie le journal « Les Plébéiennes » puis en 1901-1902 « Le Quotidien ».
Au sein du mouvement ouvrier stéphanois, les passementiers et les ouvriers du textile n’occupent pas le devant de la scène. Les premiers rôles sont plutôt tenus par les mineurs et les métallurgistes, souvent en première ligne des luttes ouvrières et impliqués dans des violences d’ampleur et de nature diverses. Et pourtant, le 4 janvier 1900, après plus d’un mois de grève, des émeutes éclatent en ville. Les manifestant.e.s renversent les trams, brisent les becs de gaz, incendient le kiosque place Marengo et affrontent les forces de l’ordre.
« Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. » Antonio Gramsci, 1er janvier 1916.
Le Temps des révoltes, chronique publiée dans la version papier d’A11, propose un coup de projecteur sur des conflits passés et oubliés : coups de colère ouvrière, longues grèves et révoltes individuelles d’avant 1914. Pour ce premier volet, retour sur la lutte des ouvriers de Chambon-Feugerolles, dans le département de la Loire. Cet article de Anne STEINER a été publié dans le numéro 11 de la version papier d’Article11.
Né au Chambon-Feugerolles, Le métallurgiste, militant syndicaliste et anarchiste Jean-Marie Tyr participe activement aux « longues et âpres luttes des boulonniers, en 1910 et 1911, qui en firent une des principales figures du mouvement ouvrier régional. Orateur violent, homme d’action, entraîneur de foules, il fut l’âme, le leader le plus écouté et le plus influent au sein du comité d’une grève générale qui mit la ville en état de siège de décembre 1909 à avril 1910 ».
Chaque année, une fête de grande ampleur est organisée à Saint-Étienne pour célébrer la patronne des mineurs. La célébration de la Sainte-Barbe nous rattache à une histoire des croyances collectives qui nous entraîne beaucoup plus loin que les menues questions actuellement débattues dans les médias. Article publié par le Gremmos.
À la fin de l’année 1947, les grèves se multiplient, à Saint-Étienne comme ailleurs, préfigurant la grande grève des mineurs de 1948. Elles culminent avec le rassemblement du 29 novembre, aux abords de la Préfecture.