Analyse sur la cohérence des idées dans le monde anti-autoritaire et antispéciste.
Nous aimerions que ce texte circule dans le milieu antispéciste tout comme dans le milieu antiautoritaire car nous rencontrons énormément de personnes qui ont des problèmes avec leurs idées ou plutôt avec la cohérence de celles-ci.
Nous avons d’un côté celles qui disent se battre pour la libération animale et de l’autre celles qui se nomment antiautoritaires. Les deux camps privilégient dans tous les cas quelqu’une plus qu’une autre.
Couac a discuté avec O., intérimaire dans l’abattoir de Despinasse à la Talaudière. S’y croisent en un même lieu des chairs humaines et animales. Entretien paru dans le numéro 11 à l’hiver 2020.
Si nous choisissions le critère de la sentience pour définir notre système moral, alors il faudrait remettre en cause beaucoup de nos agissements.
Nous devrions remettre en cause nos rapports d’exploitation et de domination avec les autres animaux, la notion de travail, nos systèmes agricoles et industriels.
Article paru dans le Gueuloir n°5 sur l’antispécisme et le spécisme.
Tout remonte au début des années 70. Un psychologue et écrivain nommé Richard D. Ryder crée le terme de spécisme (speciesism) pour décrire l’exclusion de la sphère morale et juridique dont font l’objet les animaux.
La manifestation débute par une déambulation dans cette ville qui semble désertée. Les « Basta Corrida » donnent le rythme. Au bout de quelques mètres, la marche est interrompue sur un pont à quelques pas de l’arène par une barrière anti-émeutes soutenue par un camion blindé. Les esprits s’échauffent, la colère monte. Les manifestant·e·s tapent sur les grilles pour se faire entendre, et essaient d’exercer une pression sur celles-ci. La gendarmerie bien abritée derrière leurs camions n’attend pas et commence à gazer la foule moins de 10 min plus tard. La résistance ne se fit pas attendre et des manifestant·e·s affrontent les forces de l’ordre en renvoyant les palets lacrymogènes ou en jetant des pierres.
Les 4, 5 et 6 octobre 2019 auront lieu à Genève trois jours de rencontres contre l’exploitation animale. Save the date !
L’espace autogéré stéphanois « La Gueule Noire » organise une cantine de soutien aux camarades antispécistes de 269 Libération Animale touché.e.s par la répression pour leur pratique de l’action directe contre le système économique.
Venez nombreux.ses le samedi 19 janvier à partir de midi ! Tous les détails ici.
Alors que la répression s’intensifie contre le collectif antispéciste 269 Libération Animale, retrouvons-nous pour une soirée de soutien : venez découvrir ce qu’on fait et pense, manger, boire un verre, échanger, et pourquoi pas s’organiser face à la répression.
Le procès de 7 activistes ayant bloqué l’abattoir de Roanne le 5 février 2018 eu lieu le 19 Novembre. Le procureur a requis 6 mois de prison ferme contre les deux fondateurices de l’association 269 Libération Animale. Illes sont accusé.e.s d’être les « complices instigateur.e.s » de l’action. Ce texte est un récit du procès en terre spéciste, entre légitimation de la violence sur les autres animaux, et analogie entre activisme et terrorisme.
Samedi 17 Novembre 2018 - 12h00
L’espace autogéré la Gueule noire vous convie à son « ptit resto » tous les troisièmes samedi de chaque mois. Une bonne occasion pour tchatcher, se rencontrer, manger ensemble... Le repas est vegan & bio (aucun animal n’est exploité ou tué pour le repas) et à prix libre (on donne ce qu’on peut/veut)