Une mobilisation déterminée et pacifique
De 14h à 16h, les participants ont déployé des banderoles et affiché des messages percutants tels que : « Un chiot acheté sur un coup de tête, un chien abandonné quelques mois plus tard », « Derrière ces stands mignons, des milliers de chiens finiront à la rue ou en refuge » et « Stop aux animaux objets ». Un tractage intensif a également été mené, avec la distribution de plus de 300 flyers en l’espace de 1h30. Les échanges avec le public ont été nombreux et globalement très positifs : une grande majorité des visiteurs s’est montrée réceptive au message porté par les militants, certains allant même jusqu’à reconsidérer leur présence à l’événement.
Des tensions avec l’organisation du Salon
L’organisateur du salon est intervenu pour tenter d’engager un dialogue, demandant notamment aux manifestants de se déplacer sous prétexte que le parvis aurait été inclus dans le contrat de location du salon. En l’absence de moyen de vérification immédiat, les militants ont choisi, par courtoisie, de s’écarter légèrement afin de maintenir un climat apaisé tout en poursuivant leur sensibilisation pacifque, qui sont les valeurs des militants.
La mobilisation a également été marquée par la présence de militant du Parti Animaliste et de l’association P.A.Z, qui sont venus apporter leur soutien. L’élue en charge de la condition animale à Saint-Étienne a également fait le déplacement pour saluer les manifestants, tandis que des journalistes étaient présents pour couvrir l’événement.
Un combat qui ne s’arrête pas là
Si cette manifestation a permis d’alerter de nombreuses personnes sur les risques liés à l’achat impulsif d’animaux, le combat ne s’arrête pas là. La pétition contre ces salons reste en ligne, et ARGOS 42 poursuit son engagement à travers différentes actions de plaidoyer, notamment auprès des élus locaux et des parlementaires. Plusieurs rencontres sont prévues avec certaines municipalités afin d’encourager l’évolution des réglementations locales sur la question.
« Nous nous opposons fermement à ces événements et refusons toute forme de collaboration ou de complaisance à l’égard de la commercialisation des animaux de compagnie sous cette forme. Notre combat ne se limite pas à Saint-Étienne, il concerne toutes les villes de France où ces salons persistent encore
aujourd’hui. » – Baptiste Praud, Président d’ARGOS 42.
L’association reste déterminée à défendre le bien-être animal et à œuvrer pour une prise de conscience collective afin que ces pratiques disparaissent progressivement du paysage français.
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