A la fin de la trève hivernale du 29 mars 2019, un collectif se crée pour apporter son soutien aux familles jetées à la rue. D’occupations symboliques en mises à l’abri temporaires, des vestiaires d’une piscine aux squats les plus divers, ce sont des dizaines et des dizaines de personnes qui seront hébergées grâce à un élan de solidarité à Saint-Étienne. Syndicats, associatifs, collectifs, étudiant’es et commerçant’es se sont mobilisé’es pendant plusieurs mois pour dénoncer les manquements des pouvoirs publics dans l’accueil des migrant’es et tenter d’y palier par la rencontre et la débrouille.
Le mardi 22 septembre un nouveau jugement en référé au Tribunal Administratif de Lyon a eu lieu. Il a rendu sa décision ce jeudi 24 septembre avec l’ordre de quitter les lieux et possibilité d’expulsion immédiate par la police. Les habitant·es sont, à partir d’aujourd’hui, en risque permanent d’être jeté.es à la rue sans solutions d’hébergements.
Le matin du 10 juin vers 8h30, l’entreprise Suez est passée pour couper et goudronner l’arrivée d’eau du squat de La Poste à Solaure. Rappelons que ce lieu appartient à la Ville et que la justice a acté que les habitant·es sont dans leurs droits d’y résider.
Alors que la crise sanitaire n’est pas terminée, la mairie de Saint-Étienne a (en toute illégalité) fait couper l’eau à la trentaine de demandeurs d’asile qui (sur)vivent au squat de la poste de Solaure – un bâtiment occupé depuis avril 2019. La mairie avait lancé une procédure pour expulser les personnes présent.es, cette expulsion avait été rejetée par le tribunal administratif de Lyon.
Il y a plus d’un an, le 31 mars 2019, la fin du plan grand froid mettait à la rue une cinquantaine de personne. Les habitant·es d’un squat du quartier Crêt-de-Roch se font expulser sans solution de logement. La ville est saturée par les arrivées et les autorités administratives dirigent nombre d’exilés vers Saint-Étienne pour désengorger la ville de Lyon sans leur proposer de solution d’hébergement.
Le collectif des occupants de la bourse de la bourse s’est crée il y a un peu plus d’un an à Saint-Étienne. En 2019 après la trêve hivernale, les squats de la ville ont été contraints par la méthode forte de fermer, et idem pour les hébergements d’urgence par la voie administrative…
Cette compilation a pour but d’apporter une contribution financière et un soutien moral à toutes les personnes qui gravitent autour du Collectif des OccupantEs de la Bourse.
À l’occasion du 30e anniversaire de la « Convention des droits de l’enfant » que de nombreux·ses stéphanois·es se sont réuni·e·s à l’appel des associations, afin de réclamer la mise à l’abri des familles et des 25 enfants encore à la rue, alors qu’un rude hiver à déjà commencé.
Plus de 500 personnes ont défilé de la Place du Peuple à la Préfecture en marquant un temps d’arrêt sur les marches de l’Hôtel de Ville où l’on pouvait entendre des slogans tel que « État assassin ! Mairie complice ! ».
Dans le parc du Musée de la Mine à Saint-Étienne vivent depuis plusieurs mois 7 familles d’origine roumaine, dont environ 25 enfants. Pour réclamer de l’aide aux pouvoirs publics qui demeurent sourds malgré les températures négatives, elles ont occupé le hall de la Mairie aujourd’hui. La réponse a été tonitruante.
Mercredi 20 Novembre 2019 à 16h30, retrouvons-nous nombreureuses pour dénoncer l’hypocrisie de la Mairie de Saint-Étienne qui organise ce jour-là une fête pour les droits de l’enfant alors même que dans notre chère ville, des enfants dorment encore à la rue, sous des ponts et dans des squats.
Au printemps dernier, des centaines de personnes et familles se sont retrouvées sans solution d’hébergement et ont été expulsées successivement de différents lieux dans la métropole stéphanoise. Le collectif des occupants de la Bourse s’est alors constitué pour les soutenir. Rédigé près de huit mois plus tard, un communiqué fait le point sur la situation et les revendications.
Le premier novembre marquait le début de la trêve hivernale. Cela ne garantit pas pour autant à chacun-e d’être correctement abrité-e. Retrouvez ici la pétition lancée pour réclamer que tous les enfants scolarisés à Saint-Étienne soient hébergés ainsi qu’un article du Couac sur la fin de la trêve hivernale du printemps dernier et la galère qui a suivi pour les personnes à la rue, en particulier celles en situation de demande d’asile.