Nous, membres de la communauté trans et/ou putes de Saint-Étienne avons appris l’assassinat de deux de nos sœurs trans. Nous sommes à la fois en colère et tristes de voir que cela puisse se produire encore en 2024.
Pendant que certain.es se réjouissent du plus de visibilité octroyée aux trans comme un gage d’inclusion, nous continuons à subir les menaces et la précarisation. Pour beaucoup, nous tapinons pour survivre et l’état nous met en danger quand il pénalise nos clients, nous empêche de nous auto-organiser et nous met dans des situations de risque permanent avec des clients dangereux qui se permettent aussi de profiter de nos précarités pour négocier nos prestations.
Depuis le mois d’avril et la sortie du torchon transphobe des « femellistes » fascistes Dora Moutot et Marguerite Stern, nous faisons face à encore plus de menaces et de mise en danger sur nos communautés. La parole transphobe se décomplexe de plus en plus et touche de façon mortelle les trans racisé.es.
À Saint-Étienne, comme ailleurs, les agressions envers les personnes trans, les putes, les travs et les pédé.es se multiplient depuis quelques semaines.
C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement place Jean Jaures ce vendredi 12 juillet à 19h pour dire non à la transphobie, pour crier que nous ne contenterons pas de simples politiques de la visibilité, assumer notre volonté d’être une menace contre l’état cis hétéroflic, raciste et putophobe.
Pour un front commun de lutte trans, putes et racisé.es !
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