partis politiques et affaires locales
Poursuivant sa tradition d’un journalisme total, le Couac a enquêté 24 heures durant. Notre cible pour ce dossier sport : l’anneau des sueurs animales, la piste aux étoiles en cravate, l’antre du sport qui s’inscrit sur des tickets : l’hippodrome de Feurs.
La Biennale du design a ouvert ses portes début avril. Retour avec un article paru en 2019 dans le magazine Mouvement sur les enjeux du design à Saint-Étienne – outil de « marketing territoral » pour la ville et ses industries créatives mais aussi cheval de Troie à des politiques sécuritaires.
Décidément, la place Jean Jaurès n’aura jamais aussi mal porté son nom ! Après le bar Les poteaux carrés qui ont accueilli les ignobles néo-fascistes Zemmouroïdes le soir du premier tour (sous intense protection policière), c’est au tour du Méliès Café de privatiser son espace, cette fois au profit des infâmes Macronistes locaux.
Rencontre avec Taha Bouhafs autour de son livre Ceux qui ne sont rien (La Découverte, 2022). Ce samedi 12 mars 2022, à 18h39, à l’Amicale laïque du Crêt de Roch (16, rue Royet 42000 St-Etienne).
Chaude ambiance avant son arrivée... Puis, loin de la place, la gendarmerie évacue de force les manifestants qui demeureront nassés pendant plusieurs heures, bien à distance. Tout est sous contrôle, le spectacle présidentiel peut commencer.
« À Saint-Étienne, le vert n’est pas qu’une couleur, c’est une philosophie » pavane la municipalité. Mais de tout ce vert promis pendant la campagne, on attend encore de voir la couleur. Car jusqu’à présent, les préoccupations environnementales sont loin de guider l’action de la municipalité Perdriau – sous ce mandat comme lors du précédent. Un article paru dans le Couac au printemps 2021.
La rédaction du Couac vous propose les Wauquiezeries de son numéro 12 (paru au printemps, toujours dans les points de vente habituels !). Au programme : féminisme de pacotille, aides faramineuses aux stations de ski et financement de la techno-sécurité.
Ce texte revient sur l’Affaire du 8/12. Ce coup de filet Qui Tombe à Pic témoigne des dérives fascistes qui nous concernent touxtes. Elle montre encore une fois qu’il est possible pour la police, grâce à l’outil antiterroriste, d’emprisonner des militant.es (et assimilé.es) pour de « vagues soupçons » d’intentions de « s’en prendre aux forces de l’ordre ».
Lundi 8 février commençait le « Beauvau de la Sécurité » lancé par Emmanuel Macron à l’automne. Quatre mois de discussion pour, soi-disant, « renouer la confiance entre la police et la population »...
Jean Louis Gagnaire instrumentalise l’assassinat du professeur Samuel Paty pour mieux condamner la mobilisation organisée par le « collectif stéphanois contre le racisme et l’islamophobie » et le média qui a couvert l’événement.
Enseignants, « il n’y a rien de réjouissant à recevoir, comme les soignants hier, nos applaudissements aujourd’hui. »
Les réactions d’horreur et de stupéfaction suscitées par l’assassinat de Samuel Patty sont unanimes. Mais c’est justement parce que cette barbarie nous accable tous que sa récupération politicienne et de tous bords peut apparaître indécente. Réaction, à chaud, d’une enseignante scandalisée d’être dramatiquement érigée en héroïne après avoir pris l’habitude au fil des années de se sentir méprisée ; notamment par sa hiérarchie qui s’empresse aujourd’hui d’invoquer une solidarité qu’elle considère hypocrite. Publié sur le site de lundi.am
« Sans aéroport, nous ne pourrions plus espérer être retenus pour de grands événements sportifs et culturels » déclarait Gaël Perdriau il y a un an. Le maire de Saint-Étienne, obnubilé par l’attractivité de sa ville, évoquait alors la possibilité de rouvrir une ligne aérienne régulière entre Paris et la cité stéphanoise. Entre temps, le confinement est passé par là, remettant au centre des débats la question de l’hypermobilité, génératrice de dégâts sociaux et environnementaux. Le Couac est parti pour une enquête multimodale sur le plus grand tarmac de la Loire.
Alors que le-mal-nommé-Le-Progrès a applaudi à la victoire de Perdriau au deuxième tour des élections municipales de fin juin – titrant, sobrement, « Perdriau en force » –, il nous a semblé bon de rappeler l’échange acide entre l’élu et le journal pendant le confinement en relayant ici un post émanant du facebook officiel du maire (alors sortant).
Monsieur Perdriau peut fanfaronner et faire le faramelan tant qu’il veut, il ne masquera pas la réelle gagnante de cette élection : Madame Abstention. Encore plus importante qu’au premier tour, et forte d’un score de 72% elle a battu à plat de couture le maire sortant qui, si l’on calcule bien, n’est élu qu’avec 16% des voix.
Alors que ce dimanche 28 juin a lieu le second tour des élections municipales, le maire de Firminy, Marc Petit se présente pour un troisième mandat. Problème, le premier édile appelou a été condamné en appel pour agression sexuelle, dans une affaire datant de 2016.