« Sans aéroport, nous ne pourrions plus espérer être retenus pour de grands événements sportifs et culturels » déclarait Gaël Perdriau il y a un an. Le maire de Saint-Étienne, obnubilé par l’attractivité de sa ville, évoquait alors la possibilité de rouvrir une ligne aérienne régulière entre Paris et la cité stéphanoise. Entre temps, le confinement est passé par là, remettant au centre des débats la question de l’hypermobilité, génératrice de dégâts sociaux et environnementaux. Le Couac est parti pour une enquête multimodale sur le plus grand tarmac de la Loire.
Les lois anti-terroristes vont de pair avec une présence de l’armée et de la police dans l’espace publique. Quand les militaires paradent en trinôme avec leur F.A.M.A.S en bandoulière, dans certaines rues de France, ils sont complètement hors contexte. Ils ne sont présents que pour donner du crédit à une volonté gouvernementale de créer une paranoïa. Ils ne sécurisent pas l’espace et cela les rend ridicules. D’ailleurs, d’un point de vue technique, leur fusil mitrailleur ne peut d’ailleurs que les encombrer, en cas d’intervention.
La Quadrature du Net dénonce trois articles d’une « proposition » de loi sur la sécurité globale débattue dès ce mercredi 4 novembre : ses articles 21 (qui veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre), 22 (légalisation de la surveillance par des drones) et 24 (pour interdire la diffusion d’images de policiers).
À la suite de l’appel national du collectif Les Soulèvements de la Terre, un comité local s’est créé à Saint-Étienne pour soutenir et défendre les valeurs et les objectifs de ce mouvement.
En septembre 2017, Indymedia Linksunten était interdit par le ministère de l’Intérieur allemand, perquisitions et montage policier à l’appui. Retour sur l’histoire, le contexte, les dossiers d’enquête ainsi que sur la bataille juridique menée depuis le collectif de soutien et la legal team Freiburg EA.
Mauvais timing et mauvais film d’anticipation pour le Couac : la fabrication du #9 a dû être interrompue en plein vol. En attendant la fin // du monde // du confinement, l’équipe vous propose de lire ici un article par jour. Voici l’édito... et une surprise en bas d’article.
Depuis des années, les habitant.es et les usagèr.es de la Plaine à Marseille se battent contre le projet de « requalification » de la place, piloté par la Mairie et son bras gentrificateur, la Soléam. Entre le développement d’Euroméditerranée et l’opération Grand Centre Ville, ce n’est pas seulement la Plaine mais aussi les quartiers de Noailles, Belsunce, les Crottes, la Belle de Mai etc. qui sont destinés à être « nettoyés » pour les touristes et les développeurs.
Depuis la première intersection, qui était sortie juste avant la marche Sainté - Lyon et le grand rassemblement de Saint Maurice sur Dargoire en juillet dernier, de nombreuses voitures sont passées sous les viaducs... Mais aucun des onzes de ces « ouvrages d’arts », ni des 4 tunnels que nous prévoit l’A45 n’est encore bâtit. La résistance se renforce doucement mais surement au fil du temps, des rencontres et des complicités se croisent. Car ces derniers mois il faut dire que ça s’est agité autant dans les collines, que du côté de Sainté. En espérant que ces quelques pages en donnent l’échos.
Le "Forum pour le désarmement de la police et la démilitarisation des conflits" appelait, samedi 22 octobre 2016 à un FAMAS’tival. Une déambulation carnavalesque pour dénoncer la politique guerrière coloniale de la France et la répression des « indésirables » par les forces du maintien de l’ordre.
Par la loi « olympique » (JO 2024), le recours aux algorithmes pour le traitement des images enregistrées par des caméras ou des drones est autorisé dès la promulgation de la loi jusqu’à la fin du mois de décembre 2024.