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édito
à la hune, à la deux... et à l’attaque
non c’est non
oui mais non
greenwashing à la stéphanoise
sur les sentiers
le grand cirque des enquêtes publiques
brèves
édito :
Depuis la première intersection, qui était sortie juste avant la marche Sainté - Lyon et le grand rassemblement de Saint Maurice sur Dargoire en juillet dernier, de nombreuses voitures sont passées sous les viaducs... Mais aucun des onze de ces « ouvrages d’arts », ni des 4 tunnels que nous prévoit l’A45 n’est encore bâtit. La résistance se renforce doucement mais sûrement au fil du temps, des rencontres et des complicités se croisent. Car ces derniers mois il faut dire que ça s’est agité autant dans les collines, que du côté de Sainté. En espérant que ces quelques pages en donnent l’écho.
Le dossier, lui il prend la poussière sur les étagères d’un ministère malgré les plumeaux médiatiques agités par les compères Perdriaux - Wauquiez - Fabre (président du Medef Loire). Cependant, les pages entières de publicité achetées dans la presse locale, les campagnes médiatiques pour une pétition en ligne et les pleurnicheries du maire de Sainté et du président de région ne suffisent pas à étouffer la protestation. Cette couche de poussière qui s’amoncelle sur le dossier pourrait peut être même le faire disparaître. Une commission a réalisé une étude sur les futurs travaux d’infrastructures de transport dont la France aurait besoin... L’A45 ne fait pas partie des priorités, elle est même remise en question ; la commission privilégiant de refaire des études sur des alternatives. Alternatives qui n’empêcheront a aucun moment ce monde de merde de tourner. Car si l’A45 serait sur le point d’être mis dans la liste des projets qui ne se feront peut être jamais. Le monde de cette autoroute lui reste toujours en pleine activités, et n’a pas fait marche arrière.
Du côté de l’opposition stéphanoise, la « semaine contre l’A45 » organisée en décembre a permis de développer des points d’argumentation contre l’A45 qui étaient jusqu’alors peu interrogés : La question du chantage à l’emploi et des conditions de travail dans le BTP, le fonctionnement des grosses boites, le chantage à l’activité et au développement des métropoles... On pourrait ajouter à ça la guerre de « l’attractivité des territoires », les solidarités autours des moyens de subsistance, les conditions de vie dans la vallée du Gier et dans d’autres territoires « sacrifiés ». Bref il y a du pain sur la planche. Et ça tombe bien car on a un grand appétit.
Et d’ailleurs pourquoi cet appétit s’arrêterait à ce projet ? Qu’est ce que nous ferons quand ils auront reculés définitivement sur ce dossier ? retour à la normal ? non merci, une chose est sûre, notre détermination est sans limite et des liens forts sont tissés. En espérant que ces liens finissent par former une toile, qu’elle passe par le Pilat, traverse la forêt de Roybon... et réfuse l’idée de frontières. Un des enjeu du Carnaval du 24 février est ici. Faire des ponts entre nos luttes, et dépasser ses limites. Lors de la dernière assemblée de lutte stéphanoise, quelqu’un a dit « En fait, nous on est pas contre l’A45 et son monde, mais contre ce monde et son A45 ».
La lutte est donc loin d’être terminée.
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