Ce samedi 22 mai s’est tenue la « Marche du Peuple », suite à l’appel international des Brigades de Solidarité Populaire (réseau de groupes d’action qui s’est formé au début de la pandémie pour venir en aide aux personnes les plus touchées). Des activistes venu.es de toute la France mais aussi d’ailleurs, comme de Belgique et de Suisse, ont alors convergé à Saint-Étienne à 15h place Jean-Jaurès. Avant même le départ de la manifestation, la présence policière se fait ressentir.
Un cortège rouge et noir, d’environ 200 personnes, s’élance dans la Grande Rue où résonnent des slogans anticapitalistes. La manifestation marque un temps d’arrêt devant l’ancienne permanence de Sophie Robert (candidate RN) pour scander « Siamo tutti·e antifascisti ! ». Puis elle se dirige en direction des locaux des syndicats de Police, protégés timidement par une police qui observe de loin, mais ils seront cette fois-ci épargnés à contrario des dernières manifestations contre la loi dite de Sécurité Globale.
Les manifestant.es finiront par rejoindre le rassemblement de soutien pour la Palestine qui se tient place Chavanelle, organisé par BDS Saint-Étienne. La manifestation prend une nouvelle envergure, et plus de 500 personnes arpentent cette fois les rues stéphanoises en passant par la Place du Peuple, l’Hôtel de ville, pour enfin terminer par la place Jean-Jaurès. Des slogans comme « Israël, assassin ; France, complice » ou encore « Palestine vivra, Palestine vaincra » sont chantés tout au long du parcours. Le collectif appelle à boycotter plusieurs entreprises qui participent au fonctionnement et au maintien de l’apartheid israélien ; ainsi qu’à rester mobilisé.e pour la suite des évènements.
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