Le réalisateur, citoyen israélien, Palestinien de Galilée, a été éduqué à l’école israélo-arabe et sa vision des territoires occupés a été fortement façonnée par la peur distillée par l’Etat d’Israël.
Il décide d’aller voir par lui-même. Pour cela, il nous conduit sur la Route 60 qui traverse du nord au sud la Cisjordanie et nous fait partager ses rencontres. Aux palestiniens d’Hébron, de Bethléem, de Naplouse, de Ramallah, de la vallée du Jourdain ou du camp de Balata, il pose la question de ce qu’est pour eux l’occupation, quels sont leurs rêves, leurs ambitions....
Ce documentaire créatif représente le côté intime de mon expérience en Cisjordanie où j’ai vécu pendant deux ans. C’est en tant que Palestinien que j’y suis allé. J’ai pourtant grandi à 25 km de la frontière avec cette région et je n’y étais jamais allé auparavant. Bien plus qu’un mur, ce sont des barrières psychologiques qui ont été dressé et de la peur qui m’a été transmis en tant que citoyen d’Israël.
(Alaa Ashkar)
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