Nouvel épisode de Minuit dans le siècle, pour aborder un point qui a beaucoup agité les médias ces dernières semaines : les agissements de la mouvance dite « ultra-droite ». Dans cet épisode, on tente d’expliquer pourquoi cette catégorie d’ultra-droite est une mauvaise piste, et qu’il s’agit plutôt de la frange extraparlementaire et militante d’une extrême droite qui a aussi une branche institutionnelle.
Communiste roumaine, résistante engagée dans les FTP-MOI (Franc tireur partisan – Main d’œuvre immigrée), seule femme du groupe Manouchian, elle organise les actes de résistance transportant armes et explosifs. Arrêtée, puis condamnée avec les 23 de L’ Affiche rouge, elle est guillotinée par les nazis le 10 mai 1944. Avant d’être exécutée, elle fit parvenir à la Croix-Rouge une dernière lettre, datée du 9 mai 1944, adressée à sa fille Dolorès.
Le 25 avril 1974, un coup d’État du Mouvement des forces armées (MFA) renverse le gouvernement de Marcelo Caetano, héritier du dictateur fasciste Salazar. S’ensuit deux années d’effervescence révolutionnaire, les usines sont occupées, de même que les terres agricoles et les maisons vides. La Révolution portugaise « constitue le dernier exemple d’un processus authentiquement révolutionnaire dans le monde occidental ».
L’extrême-droite joue le rôle de roue de secours du gouvernement en attaquant les mobilisations et en co-signant des lois sécuritaires. Face à cet état de fait, une vingtaine de groupes antifascistes affirment collectivement leur engagement dans la lutte contre le système capitaliste et ses chiens de gardes fascistes. Nos groupes seront toujours la pour la riposte.
Si l’insurrection spartakiste de Berlin est maintenant connue, les révolutions - car on peut employer le pluriel en raison de leur manque de coordination - qui agitèrent le reste de l’Allemagne le sont moins. Parmi elles, la République des conseils de Bavière, proclamée le 7 avril 1919, fut l’une des plus radicales.
Depuis le début de la pandémie nous avons pu constater de nombreux glissements fascisants au sein des luttes. Dans le texte qui suit, le groupe communiste anti-autoritaire grec Antithesi revient sur le socle d’irrationalisme individualiste et vitaliste qui constitue « l’arrière-plan théorique commun aux tendances de gauche et de droite du déni de la pandémie ».
Dans un contexte de montée du racisme et de légitimation de l’extrême-droite, le Comité Antifa de Saint-Étienne aspire à démontrer les liens qu’ont ces partis fascisants avec le système capitaliste contre lequel ils se disent en opposition. Pour en discuter, rencontre avec Ugo Palheta le samedi 11 mars à l’amicale du Crêt-de-Roch.
Il y a 77 ans, le 21 février 1944, 22 membres des Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) étaient fusillés par les nazis au Mont Valérien. Trois avaient 18 ans, quatre avaient 19 ans. La seule femme du groupe – Olga Bancic, 32 ans – était transférée en Allemagne et décapitée dans la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. Retour sur le destin d’un groupe qui a marqué l’histoire de la Résistance.
Les 17 et 18 mars 2023 l’UDC tiendra son congrès national à Genève. Parce qu’on refuse qu’il se déroule sans contestation, parce qu’on refuse les politiques dégueulasses de l’UDC, parce qu’on refuse les valeurs que ce parti véhicule et le monde qui l’accompagne, soyons nombreux.ses à la manif anti-UDC du 18 mars prochain à Genève : rendez-vous à 15h au parc des Cropettes !
Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antisfasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.
Rassemblement de soutien à la communauté kurde ainsi qu’à toutes les victimes du racisme, du nationalisme et de l’impérialisme samedi 14 janvier place du Peuple à 14h
Au lendemain du coup de force des partisans de Bolsonaro à Brasilia, il est intéressant de se replonger dans le contexte brésilien ces dernières années. Cette émission de Sortir du capitalisme tente d’analyser les luttes sociales au Brésil depuis 2013 et le néo-fascisme bolsonariste comme « révolte dans l’ordre » à partir de Incêndio. Trabalho e Revolta no fim de linha brasileiro [Incendie. Travail et révolte dans l’impasse du Brésil] paru en 2022 au Brésil.
Le Réseau AntiFAsciste de Haute-Loire publie un communiqué concernant l’organisation d’une « rencontre nationaliste » le 7 janvier 2022 à la « librairie » Arts enracinés au Puy-en-Velay et appelle à un rassemblement ce même jour à 16h, place du Plot.
On invoque souvent, à raison, le déclin des gauches et du mouvement ouvrier pour expliquer la montée des extrêmes droites. Mais on ne devrait pas sous-estimer ce qui se joue depuis au moins dix ans du côté des droites traditionnelles - libérales ou conservatrices - et de leurs électorats. Épisode #14 de l’émission Minuit dans le siècle.
Nous publions trois portraits des victimes de l’attaque terroriste du vendredi 23 décembre à Paris, publiés par Yeni Özgür Politika, traduits et édités par Serhildan.
Depuis la rentrée de septembre 2022, à la faculté de Tréfilerie et au Département d’Etude de Politique Territoriale (antenne de sciences po Lyon, rue Michelet), de nombreux symboles de haine sont apparus sur les murs.
Dans ce nouvel épisode, on discute avec la sociologue Violaine Girard du vote pour l’extrême droite mais sous un angle un peu inhabituel : celui des politiques industrielles et d’aménagement urbain qui ont contribué à façonner un « peuple de droite ». Un podcast de l’émission « minuit dans le siècle » de Ugo Palheta.
Retour sur l’arrestation et l’enferment de 6 antifascistes russes à Tioumen. Une traduction d’un article de la BBC et d’un texte l’Anarchist Black Cross de Moscou réalisée par l’équipe des relations internationales de la fédération anarchiste.
Projection de Black is Beltza Ainhoa + rencontre avec le réalisateur, Fermin Muguruza
Mardi 15 novembre 20h - Méliès Jean Jaurès
« Face à ces idées distillées un peu plus chaque jour dans l’imaginaire collectif, nous devons tous et toutes redoubler de vigilance et ne pas se laisser prendre au piège d’une empathie à deux vitesses conditionnée par les origines des victimes. »