Manifestation du jeudi 5 décembre
Ce jeudi 5 décembre à Saint-Étienne plus de 20 000 personnes sont venu.es manifester.
Les rdv étaient donnés pour 10h à la bourse du travail et à la place du peuple du côté des gilets jaunes. La CGT, FO, la FSU et de nombreux autres syndicats étaient présents.
Un cortège jeune, suite à l’appel commun de différentes organisations et militants indépendants, s’est formé dès le début de la manifestation avec des revendications anticapitalistes, antifascistes et écologiques.
Les cortèges ont suivi le parcours déclaré en préfecture et ont fait une boucle en passant par la préfecture jusqu’à la place du peuple, la présence policière était discrète et distante à ce moment-là .
Au retour à la place du peuple des militant·es ont sorti un mannequin en bois et l’ont fait brûler en hommage et soutien aux étudiant·es précaires et plus particulièrement à notre camarade Anas.
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Suite à cela des jeunes ont ajouté au feu des débris urbains ainsi que des poubelles pour faire des barricades, malgré qu’un service d’ordre et d’autres manifestant.es ait tenté de s’y opposer en les repoussant.
Après une fin de manifestation des syndicats, critiquable et critiqué par certain.es, des militant·es autonomes, gilets jaunes et syndiqué.es et ont commencé·es à réfléchir pour partir en manifestation sauvage.
Un cortège autonome d’environ 1000 personnes s’élance en direction de la préfecture, sur le passage une banque ainsi que sa caméra furent taguées.
Arrivé à la préfecture il y avait plusieurs camions de CRS, les militant·es se sont dirigé.es vers le Crêt de Roch et sont allé.es en direction de la place Fourneyron.
Sur la route des barricades se formaient, certain.es attachaient les barrières jetées sur les voies de tram avec du serflex, les manifestant·es ont croisé des camions de pompier qui klaxonnaient et mettaient leurs gyrophares en guise de soutien au mouvement de grève. Plusieurs camions de la police nationale, des scooters et 1 voiture de la bac essayaient de suivre les manifestants.
L’atelier numérique de Google fut tagué également, et puis les manifestant·es sont remonté.es vers la place Chavanelle où la police nationale en 2 roues prit la fuite en raison de son sous-nombre face aux manifestant·es déterminé·es qui essayaient de leur lancer des projectiles.
Le cortège autonome se dirigea vers la rue de la Multatière, les manifestant·es ont ensuite eu un point de désaccord sur la direction à choisir, certains sont partis de la manifestation car ils sentaient que le nombre en baisse des manifestant·s allait poser problème avec la police si le cortège passait par le cours Fauriel pour aller à l’autoroute.
Les manifestant·es qui sont allé.es au cours Fauriel pour rejoindre l’autoroute se sont fait matraquer et pousser par terre par des CRS.
À 17h sur la place du peuple quelques manifestant·es se sont également réuni.es, la police a embarqué un individu qui insultait un ministre.
Vers 17h30 des policier.es cagoulé·es sont rentré.es dans la bourse du travail et ont intercepté des responsables syndicaux et quelques militant·es, la CGT devrait déposé plainte.
Les manifestant·es ne lâchent rien, la résistance s’organise, le 6 décembre et aujourd’hui les manifestations continuent encore à Saint-Étienne.
Soyons fortes et forts contre ce gouvernement et ce système capitaliste qui tue nos droits et nos libertés depuis bien trop longtemps.
LES LUTTES CONTINUENT !
Seconde journée du vendredi 6 décembre
Après la forte mobilisation du 5 décembre, la grève est inéluctablement reconduite !
Les cheminots annoncent leur volonté de la poursuivre jusqu’à lundi. Rares sont les trains qui continueront de circuler. Ce vendredi 6 décembre à 14h, sur leur piquet de grève devant la gare de Châteaucreux, les cheminots sont rejoint.e.s par la CGT, les profs grévistes et autres soutiens. Une action de blocage est alors décidée et menée par une trentaine de personnes. Un train est retenu 15 minutes par les militant.e.s présent.e.s sur les rails, jusqu’à ce que la police intervienne. Les militant.e.s décident de s’extirper d’elleux-même pour éviter les ennuis.
Les GJ qui s’étaient rassemblé.e.s à 14h Place du Peuple en soutien aux interpellés de la veille, rejoindront également le parvis de la gare. On notera que sur le chemin, la vingtaine de GJ se fera escorté par la police qui procédera à un contrôle d’identité de chacun.e.
La journée se clos par un appel à se retrouver le lendemain, samedi 7 décembre, pour la manif des personnes précaires et privées d’emplois.
Troisième journée du samedi 7 décembre
Plus de 700 manifestants présents aujourd’hui pour manifester contre la précarité et la casse de la sécurité sociale !
Voir le communiqué du CTPEP (Comité des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires) : https://www.facebook.com/cgt.precaires.saintetienne/
Après un arrêt devant l’Ecole Nationale de la Sécurité Sociale, les GJ sont allés devant Centre Deux. Les GJ et la CGT sont ensuite allés soutenir le rassemblement qui avait lieu devant le consulat d’Algérie.
Solidarité sans frontière !
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