12 jours après le début de la mobilisation, la situation n’a pas changé. Le 115 n’a pas de solution, les associations sont toujours saturées, la préfecture ne répond pas.
Et la mairie ? Malgré l’abjecte actualité qui ébranle encore une fois la mairie de Saint-Étienne et le maire Gaël Perdriau, ce dernier trouve le temps d’intenter en justice une mesure d’expulsion contre la maman ! Les raisons sont clairement rédigées : l’occupation compromet « la continuité et le bon fonctionnement du service public ». Ceci est complètement faux. Aucune classe n’a été déplacée, comme l’affirme à tort l’avocat de la mairie. Et non, les enseignant.es n’ont pas eu à « adapter leurs cours et expliquer aux enfants la présence de ces familles au sein de l’établissement » puisque l’occupation a lieu hors temps scolaire. Et que monsieur le Maire se rassure, il serait bien plus perturbant de savoir qu’une camarade dort dehors dans l’indifférence générale, que d’apprendre qu’en urgence, elle est hébergée au sein de l’école.
Cette action de mise à l’abri est aussi « une menace à la salubrité et à la sécurité publique ». C’est donc cela qui inquiète monsieur le Maire ? L’intégrité des bâtiments municipaux avant celle des habitant.es de la ville ? La protection des locaux avant la protection de l’enfance et des personnes vulnérables.
La situation est aujourd’hui catastrophique. Dd’autres écoles de la ville accueillent des familles sans logement. Souvent des femmes avec un ou plusieurs enfants, qui dorment dans des caves, des parcs, à la gare. Qu’attend la préfecture pour réagir ?
Dans la Loire, plus de 80 enfants sont privé.es d’hébergement.
Ne laissons pas faire ! Exigeons que des hébergements d’urgence soient ouverts et que ces enfants, leurs familles ainsi que toutes les personnes à la rue soient mises à l’abri de toute urgence !
Retrouvons nous mardi 10 octobre à 18h00 pour exiger de la préfecture des hébergements d’urgence pour toustes !
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