Mardi 24 juin 2014, notre camarade sera à Saint-Étienne à la Bourse du Travail, salle Sacco-Vanzetti, à partir de 18H, pour échanger et débattre au sujet de la criminalisation du mouvement social – souvenons-nous des Contis, des inculpé-e-s de Tarnac, des faucheurs volontaires, des camarades de Roanne, la liste est longue, trop longue.
Thierry a été condamné pour avoir donné un coup de quille de jonglage sur la tête d’une patronne, dans le cadre d’une action des « anti-cpe » : l’occupation des locaux stéphanois de la C.G.P.M.E. (Confédération des Petites et Moyennes Entreprises) un syndicat de (petits) entrepreneurs, (genre poujadistes qui savent se tenir en public).
La lutte contre le cpe et contre la loi pour l’égalité des chances (L.E.C.) n’est pas fini pour tout le monde.
Thierry passera en procès le mercredi 17 mai 2006 à partir de 13h30 au tribunal de (saint-)etienne.
Ce mardi 11 avril 2006, à partir de 10h du matin, environ 350 personnes, étudiants, lycéens et syndicalistes, se sont rassemblées place de l’Hôtel de ville à Saint-Étienne. En vue des tracts distribués par les grosses centrales syndicales, il s’agissait aujourd’hui, de fêter, bouteilles de champagne à l’appui, la victoire contre le CPE. Mais tout le monde n’entendait pas les choses de la même manière. Alors qu’entre autres, la CGT et FO, se livraient une petite guéguerre de sono, un groupe d’étudiants et lycéens s’est dirigé vers le 4 place de l’Hôtel de Ville.
En cette période de très forte mobilisation citoyenne, les Faucheurs Volontaires constatent la similitude des méthodes utilisées par le gouvernement pour imposer le CPE dans le cadre de la loi sur « l’égalité des chances » et pour légitimer les OGM en plein champ avec la loi de transposition de la directive européenne
LE CPE et autres précarisations = une piste simple !!!!
La réalité de la société actuelle est que le travail = emploi salarié, parce que facilement contrôlable et taxable, aussi longtemps que le monde ne comprendra pas qu’il doit changer, afin que l’homme ait une destinée digne de l’homme. Seulement voilà , et tout le monde le sait, il n’y a pas de travail pour tout le monde ; il y en aura même de moins en moins.
Jusqu’à présent à saint-étienne, la police s’était faite relativement discrète face au mouvement contre le CPE (et contre le monde qui va avec). Mais il semble qu’aujourd’hui elle ait décidé de mettre fin à sa stratégie de « paix sociale ».
VIOLENCE de classe inouïe qui oblige les prolétaires à se vendre aux patrons pour pouvoir tout simplement survivre.
VIOLENCE bourgeoise qui se résume à une dégradation générale de toutes nos conditions de survie : boulots toujours plus merdiques et toujours moins bien payés, bouffe toujours plus nocive, air toujours plus pollué, maladies encore plus mortelles...
VIOLENCE capitaliste encore dans la guerre quasi permanente où se débat plus de la moitié de la population de la planète.
Depuis le début de la lutte des étudiant-s-es contre le CPE, de nombreuses AG ont eu lieu dans les facs de France. A Lyon 2, la première AG a réunie moins de 50 personnes, mais très vite le nombre d’étudiant-s-es ce sentants concerné-s-es et désireu-x-ses d’agir a augmenté. Un comité d’action a donc été élu. Suite à de nombreuses discussions, échanges de réflexions et de confrontations verbales, il avait été décidé d’occuper les locaux du MEDEF, mais le comité d’action a jugé qu’il était plus judicieux de cibler ceux de l’UMP.
Jeudi 16-03 étudiant-e-s et lycéen-ne-s
samedi 18-03 tout le monde
L’Assemblée Générale des étudiants de l’Université Lille 3 a décider de reconduire le blocage de leur Université. Comme dans d’autres villes, Rennes, Toulouse, Poitiers, Grenoble, La Rochelle, Nantes, Lille se met à bouger.
14h30 - Place de la liberté / Bizillon (vers centre 2) à St Etienne
A St Etienne, après la grosse manifestation de mardi 7 février qui a réuni entre 7000 et 10000 manifestant-e-s, l’assemblée générale a réuni une centaine de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s ainsi que des représentant-e-s de différentes organisations syndicales d’étudiant-e-s (FSE, Cé, Sud étudiant, UNEF) et de salarié-e-s (CGT, FSU, CNT, FO-métallurgie, Solidaires-Sud éducation, Sundep), ainsi que des membres d’organisations de jeunesse (MJS), etc.
Réunies le 30 janvier 2006, ces organisations du département ont confronté leurs analyses sur les dernières décisions gouvernementales relatives à l’emploi des jeunes, décisions annoncées brutalement au mépris de toute concertation. Elles ont confirmé leur opposition au projet de Contrat Première Embauche (suite au CNE).
Le gouvernement a décidé, dans une précipitation qui devient coutumière, d’insérer dans le projet de loi hétéroclite dit « pour l’égalité des chances » la création d’un « contrat première embauche ».