Ce choix sociétal du tout numérique, imposé par nos gouvernants sous la pression des industriels, renforce la destruction du vivant et de notre environnement. L’ensemble de ces technologies va augmenter le brouillard électromagnétique (électro-smog) générateur de problèmes de santé. Or, les normes actuelles ne protègent pas par rapport aux risques encourus. Les effets à long terme, notamment biologiques, n’ont pas été mesurés scientifiquement. Ces transformations irréversibles impacteront les générations futures, ainsi que la faune et la flore.
Est-ce vraiment ce que nous voulons comme futur ?
Les industriels, soutenus par les pouvoirs publics, justifient ces technologies par la maîtrise énergétique, mais c’est l’inverse qui va advenir : les consommations d’énergie vont exploser avec la multiplication des data centers, objets connectés, portables et antennes (satellites, terrestres), voitures électriques autonomes. Tous nécessitent par ailleurs l’emploi de matériaux rares extraits dans des pays pauvres au mépris des droits humains et dans des conditions d’extrême pollution. De plus, ils rendront obsolètes des produits en état de fonctionnement.
L’usage de ces technologies intensifiera la surveillance de masse et le contrôle des individus par les États et les grandes entreprises : nos faits et gestes seront tracés dans nos domiciles par les capteurs communicants et les objets connectés ; dans l’espace public par les technologies des smart cities ; à travers nos déplacements en voitures, vélos et trottinettes connectées… Leur déploiement ira de pair avec des risques de piratage de grande ampleur.
La généralisation des algorithmes et des systèmes robotisés est présentée par les industriels et les États comme une promesse de croissance économique et de simplification administrative. Elle va en réalité supprimer massivement des emplois et rendre l’humain esclave de procédures automatisées. Le tout connecté engendrera un monde où nous serons totalement dépendants et sous contrôle de la technologie pour des pseudo services non indispensables et centrés sur les seuls besoins des entreprises.
Notre action s’inscrit dans la défense d’une société humaine et solidaire qui puisse exercer ses droits légitimes indépendamment des lobbies et de la logique financière. Nous vivons un tournant sociétal majeur qui appelle une mobilisation de grande ampleur pour remettre en cause le déploiement de technologies inutiles et dangereuses.
Nous voulons peser sur ces enjeux de société dont nous sommes exclus alors qu’ils nous concernent.
En conséquence, nous exigeons la publication et la prise en compte des nombreuses expertises indépendantes déjà existantes sur la question des ondes [2] ; l’organisation de débats ouverts à toute la population, ainsi qu’un droit de regard et de contrôle par le biais d’instances auto constituées ; la reconnaissance et l’application du principe de précaution dès qu’un doute se manifeste.
Et nous revendiquons dès maintenant l’arrêt du déploiement des compteurs-capteurs communicants pour l’électricité, le gaz, et l’eau, ainsi que l’arrêt du déploiement de la 5G, au niveau européen a minima.
Cela passe aussi par la requalification des ondes électromagnétiques en danger avéré avec la remise en cause totale des normes [3] et usages actuels, par la remise en question de la société du tout connecté et des concepts de smart city.
Enfin, nous affirmons la nécessité de sobriété énergétique au lieu des concepts fumeux de croissance verte et de développement durable basés sur le tout électrique, le tout numérique.
Faisons le choix de la société dans laquelle nous voulons vivre le 19 septembre 2020 à Lyon
Pour contester cette imposition sans consultation de la population, comme dans nombre de pays du monde, les collectifs Stop Linky 5G de la Région Auvergne Rhône Alpes organisent une grande action le 19 septembre à Lyon :
- rassemblement devant le Centre International de la Recherche contre le Cancer (CIRC) [4], puis manifestation jusqu’à Bellecour.
- village de tentes sur les bords du Rhône pour « sortir du tout numérique ».
- tables rondes et conférence avec Annie Sasco, scientifique, Nicolas Bérard, auteur du livre 5G mon amour, Félix Tréguer, membre de La Quadrature du Net…
Le programme complet de la journée à consulter ici.
Pour éviter l’utilisation de véhicules personnels (plus polluants) et parce que ce sera plus convivial, des départs en car sont organisés à partir de Monistrol et d’Andrézieux-Bouthéon, les deux passant par Saint-Étienne et la vallée du Gier, prix unique aller-retour 15 EUR (pour ne pas désavantager celles et ceux qui viennent de loin).
Par ailleurs, parce que cette action nécessite des moyens financiers, nous vous sollicitons pour un don (également ouvert à celles et ceux qui ne peuvent pas venir).
1° Si vous souhaitez payer pour le transport et/ou verser un don, merci d’utiliser la cagnotte (collectée par l’association LIANE, partie prenante de l’action). Cliquez ici.
Vous recevrez un mail de confirmation et pourrez récupérer le(s) billet(s).
2° Si vous ne souhaitez pas payer par un moyen numérique, vous pouvez envoyer un chèque à notre trésorier (Jean-Claude Mourleyre, Le Mélèze, 2 rue du Moutier 42000 Saint Etienne), à l’ordre de Jean-Claude Mourleyre et en précisant le détail (nombre de billets de car, don), en indiquant vos mail, n° de téléphone (de préférence portable)
3° Nous avons besoin de bénévoles pour cette action. Merci de vous inscrire en cliquant ici.
Du succès de cette action va dépendre notre force collective pour nous opposer à la 5G et au tout numérique.
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