La préfecture a choisi d’interdire le rassemblement, comme le reprend Le Progrès..
Selon cet article, des « individus de la mouvance ultra-gauche seront présents à ce rassemblement, susceptible d’évoluer en déambulation dans les rues de Saint-Étienne ».
Mais ce n’est pas tout, et Le Progrès omet les choses suivantes.
L’utilisation des termes « génocide » et « apartheid » est de même considérée comme une prise de partie anti-Israel, et donc susceptible d’engendrer des violences :
que cette manifestation, eu égard à son objet, vise à provoquer ou à légitimer des actions de nature terroristes
En outre, la préfecture considère que des heurts entre pro-palestiniens et « membres de la communauté israelite » pourraient advenir.
Sans parler de l’utilisation de cette expression complètement hors-sol et déplacée (« communauté israelite » n’est plus utlisée que de l’ancienne génération) portant bien à confusion « juif » et « israelien », nous pouvons noter l’instrumentalistation de cette opposition entre deux communautés.
Rappelons que les dernières manifestations et rassemblements à Saint-Étienne se sont passés dans un calme permanent, avec des prises de positions contre l’antisémitisme très claires.
Alors même que les rassemblements stéphanois sont réunificateurs, que de nombreux enfants y sont présents, qu’il n’y a pas place pour aucun prétexte haineux ;
Alors même que les instances internationales dénoncent les faits, que du personnel de Médecins du Monde a disparu ou est décédé.
Alors même que nous devrions tous et toutes être horrifiéEs par la déshumanisation en cours,
Les arguments de La Préfecture restent surprenants.
Pour lire le communiqué d’appel « contre le génocide », voici ci-dessous :
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