Le mercredi 20 mars, notre collectif s’est rendu à l’inauguration de la Biennale du design pour demander aux responsables de notre territoire (maire, préfet) ce qu’ils comptaient faire pour l’inclusion des personnes demandeuses d’asile. Le lendemain, dès 6 heures, ce ne sont pas moins de 10 fourgons de flics surarmés et cagoulés qui réveillaient les habitant·es de la maison bleue pour les expulser violemment.
Lundi 1er avril, avec la fin de la trêve hivernale, le 115 fermait les portes de l’Ehpad Les Lauriers et mettait à la rue la centaine de personnes (familles et personnes seules) qui y dormait dans 2 réfectoires remplis de lits de camps depuis le début du plan Grand froid, sans aucune solution d’hébergement.
Le soir même, le collectif cité plus haut décidait de mettre à l’abri les familles et personnes expulsées, c’est à dire de faire le travail des pouvoirs publics, et allait occuper la bourse du travail, en attendant des propositions de relogement dignes et pérennes pour toutes et tous.
Le lendemain, pour toute réponse, la mairie menaçait de porter plainte et mettait la pression aux syndicats sur place pour qu’ils évacuent les lieux et remettent toutes ces personnes à la rue.
Mercredi 3 avril, la mairie de Saint-Étienne veut montrer qu’elle est fière de sa ville, de sa biennale du design. Soyons donc nombreux et nombreuses à aller leur montrer qu’il n’y a vraiment pas de quoi être fier.es et que nous sommes solidaires de tou·tes les expulsé·es.
Rendez-vous donc à 15H30 place de l’hôtel de ville, avec nos banderoles, nos casseroles et notre colère.
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