Après 500 ans de colonisation du Mexique, les zapatistes – communautés indigènes du Chiapas qui construisent leur autonomie depuis le soulèvement de 1994 – et le Congrès National Indigène – qui rassemble les peuples autochtones en lutte contre leur extermination et contre le saccage capitaliste – ont décidé de traverser l’océan Atlantique.
Cette année, les féministes zappatistes font face à des menaces de trop grande ampleur pour pouvoir accueillir le deuxième congrès international des femmes qu’elles pensaient organiser. Dans une lettre ouvertes aux féministes du reste du monde, elles expliquent le contexte de cette annulation et appellent à poursuivre les luttes féministes et anticapitalistes dans toutes les régions du monde.
Mardi 29 janvier 2019 à 19h à la Gueule Noire.
Tourné au Mexique en octobre 2016, ce documentaire est un outil de lutte anti-carcérale et contre l’oubli. Ex-prisonnières, compagnes solidaires, mères de famille ou camarades y racontent la manière dont la taule s’empare de leurs vies. Elles y parlent de la détention, des violences sexuelles, du sexisme à l’intérieur et hors des murs, de la stigmatisation en tant que proches de personnes incarcérées, mais aussi de leurs manières de s’organiser et de tisser des réseaux de solidarité.
Dans le cadre de la Journée internationale « POUR QUE TOMBENT LES MURS » STOP THE WALL ! le 9 novembre 2018 l’Association France Palestine Solidarité appelle à manifester à Saint Étienne.
RDV à partir de 15h place Jean Jaurès
Samedi 12 Septembre / La Gueule Noire / 20h00
Film documentaire collectif dans une communauté mexicaine qui s’appelle Cherán et qui s’autogouverne sans police ni partis politiques depuis plus de 4 ans maintenant.
Des fosses communes mexicaines à l’idée d’auto-gouvernement des peuples.
Le 12 janvier 2015 un groupe de manifestants parmi lesquels une vingtaine de parents des 43 disparus de Ayotzinapa sont entrés avec un camion bélier dans le 27e bataillon de l’infanterie de Iguala, de l’Etat du Guerrero au Mexique.
Vendredi soir, les assassins attendaient José Luis, Francisco et Alvaro, originaires de la communauté d’Agua Fràa et membres du Municipio Autónomode San Juan Copala. Ils les ont froidement abattus, d’une balle dans la tête.
Lors du soulèvement zapatiste en 1994, le droit de la femme fut l’une des priorités pour les peuples originaires du Chiapas, une constitution sur le droit de la femme avait même été publiée. 17 ans après ce soulèvement et la construction de l’autonomie de ces dignes peuples, dans tous le Chiapas les femmes ont fait entendre leur voix.
Dans le cadre de la sortie du livre « ¡Duro Compañer@s ! Récits d’une insurrection mexicaine : Oaxaca 2006-2009 », aux éditions tahin party, rencontre avec l’auteure Pauline Rosen-Cros et Emilienne Tempels, auteure du film documentaire indépendant « En Oaxaca no pasa nada (Il ne se passe rien à Oaxaca) ».
A l’aube du 13 septembre, vers 4 heures du matin, plus de 500 hommes fortement armés d’AK-47, de R-15 et de mitraillettes, du Mouvement d’unification et de lutte triqui (MULT) et de l’Union pour le bien-être social de la région triqui (Ubisort), en provenance de 20 communautés du MULT et de 4 communautés de l’Ubisort, se sont emparés par la violence de la Commune autonome de San Juan Copala et de son bâtiment municipal.
A quelques jours de la grande fête du bicentenaire de l’indépendance mexicaine les 15, 16 septembre 2010, les actes répressifs des autorités contre les communautés zapatistes et adhérant à l’Autre Campagne ne cessent d’augmenter dans toutes les régions du Chiapas. Cette campagne hostile se développe dans un contexte généralisé d’une hausse de la répression contre les communautés autonomes indigènes en résistance. En quelques jours, des actions fortement violentes et symboliques ont visé diverses communautés.
Depuis plus de 11 ans, l’activiste indigène Alberto Pathistan est emprisonné et victime de mauvais traitements au Chiapas, Mexique.
« Aujourd’hui justice n’a pas été faite mais une injustice a été stoppée »
Le 30 juin, en début d’après-midi, la Cour suprême de justice du Mexique (SCJN) a rendu publique sa décision, à la majorité des votes des cinq juges de la Cour (quatre contre un), de libérer les douze prisonniers politiques du FPDT (Front des villages en défense de la terre) de San Salvador Atenco, emprisonnés et condamnés en 2006 à des peines de prison allant de 31 ans à 112 ans, suite à une lutte victorieuse contre un projet d’aéroport sur leurs terres et à la répression sanglante qui s’ensuivit par le gouvernement de l’État de Mexico et le gouvernement fédéral, les 3 et 4 mai 2006.
La cour suprême de justice de la Nation ordonne la libération des douze détenus de l’affaire ATENCO.
Les ministres de la Cour ont accordé un « amparo » (décision de protection judiciaire) aux accusés, y compris aux leaders du Front des villages pour la défense de la terre Ignacio del Valle et Felipe Alvarez Medina. Mexico, District fédéral.
« … nous vous demandons de ne pas abandonner vos efforts et votre solidarité, votre présence est imprescriptible pour éviter la barbarie... nous vous appelons tous et toutes à ne pas rêver mais à une chose plus simple : nous vous appelons à vous réveiller » (déclaration de la municipalité autonome de San Juan de Copala).
Message aux médias de l’état d’OAXACA (nationaux et internationaux), à « l’Autre Campagne », aux organisations de droits humanitaires (nationales et internationales) au peuple du Mexique :
Espoir Chiapas se joint au Centre des Droits de l’homme Frayba et diffuse en Francais l’action urgente émise par ce dernier dans l’ejido de Jotola, adhérent de l’Autre Campagne ou les paramilitiares ont torturé, séquestré, menacé et déplacé plusieurs compañeros dont des mineurs d’age.
Nouveaux actes de répressions contre les communautés zapatistes ou adhérentes de l’autre campagne au Chiapas, Mexique. Depuis le début de l’année le gouvernement a lancé une nouvelle offensive dans sa guerre de contre insurrection contre les communautés autonome et rebelle zapatistes ou adhérentes à l’autre campagne.
La répression au Chiapas ne cesse d’augmenter. En quelques jours différentes communautés ont été expulsées, la résistance s’organise, appuyons les !
Espoir Chiapas se joint à : Centro de derecho Humanos Fray Bartolomé de Las Casas Comité de Derechos Humanos Fray Pedro Lorenzo de la Nada Servicio y Asesoria para la Paz -SERAPAZ- et diffuse en Français l’action urgente émise par ces derniers.
Aujourd’hui, vendredi 13 novembre 2009 nous fêtons une bien triste date qui est celle du massacre de Viejo Velasco, il y a 3 ans déjà . Les faits selon le rapport de l’Observation Civile de novembre 2006 ont toutes les caractéristiques d’une attaque préméditée comme celles réalisées dans les régions Nord et Alto du Chiapas entre 1995 et 2000. Des groupes civils armés, avec un uniforme de police ou militaire, des armes de gros calibres, ont attaqués les habitants générant des morts, des disparitions et des déplacements forcés en présence de l’armée, tout cela prend part dans la stratégie de contre insurrection contre l’EZLN. Viejo Velasco était l’une des bases d’appui de l’EZLN, de la municipalité autonome Vicente Guerrero.
Le Gouvernement du Mexique et la Justice se rient des peuples indigènes. Depuis plus de 11 ans, les indigènes tzotzil de la Société Civile Las Abejas demandent justice et l’arrestation des auteurs matériels et intellectuels du pire massacre du Chiapas. La Cour Suprême de Justice de la Nation a décidé au mois d’août de ne pas écouter les demandes légitimes des indigènes mais d’écouter le gouvernement et de libérer 22 paramilitaires auteurs du massacre.
Soirée NumeroZero, samedi 29 Aout 2009 à partir de 19h30 Dans l’immeuble occupé du 10 avenue denfert-rochereau – 42 Synthé – arrêt bus et tram Fourneyron
VIDEO DE 10 MIN : du 26 décembre au 5 janvier, le festival anticapitaliste de « La Digna Rabia » (La Digne Rage) a eu lieu au Mexique organisé par le mouvement zapatiste et « la Otra Campana » (l’autre campagne).
lieu : MEXICO DF, OVENTIK et SAN CRISTOBAL AU CHIAPAS
Pour les 25 ans de la création de l’EZLN et les 15 ans du soulèvement armés
Premier Festival Mondial de la Digne Rage
Cette vidéo présente le texte d’invitation réalisé par les zapatistes.