Né à Saint-Étienne en 1886, Jean-Jaques Liabeuf en sera interdit de séjour et s’installera à Paris en tant qu’ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles. Injustement condamné pour proxénétisme, il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire « tueur de flics ». Sa condamnation à mort déclenche une forte émotion, si bien qu’on le surnommera le « Dreyfus des anars ». Le jour de son exécution, une insurrection éclate.
Ces modestes pages s’adressent aussi bien à qui s’intéresse déjà à l’extractivisme qu’à n’importe qui d’autre n’ayant qu’une vague connaissance du sujet, et ne contiennent d’ailleurs pas de définition de ce terme si propice au bégaiement autant qu’aux fautes de frappes.
Avec la conviction que patriarcat et technologies sont des arcanes du pouvoir qui nous enserrent et contrôlent nos corps et nos esprits, que le genre est un élément majeur de la séparation et la domination des vivant.es, comment faire vivre des perspectives de lutte contre le genre dans une critique anti-industrielle contre la technologie ?
Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200 000 travailleurs américains d’obtenir la journée de huit heures. Mais d’autres, moins chanceux, au nombre d’environ 340 000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Glanées dans la rue, des affiches contre l’extractivisme et son monde. À coller sans modération. En espérant vous donner l’inspiration pour en créer de nouvelles !
Le 25 avril 1974, un coup d’État du Mouvement des forces armées (MFA) renverse le gouvernement de Marcelo Caetano, héritier du dictateur fasciste Salazar. S’ensuit deux années d’effervescence révolutionnaire, les usines sont occupées, de même que les terres agricoles et les maisons vides. La Révolution portugaise « constitue le dernier exemple d’un processus authentiquement révolutionnaire dans le monde occidental ».
J’ai écrit ce texte pour pousser celleux qui le lisent à changer le monde. Pourquoi changer ? Parce que nous sommes en train de détruire le monde, nous les humain·es. Nous construisons toujours plus, sans regarder autour de nous, et nous détruisons ce qui nous entoure pour créer des biens que nous jetons rapidement. Nous jetons de plus en plus pour pouvoir créer de plus en plus.
Ce texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992. En PDF imprimable en fin d’article.
Projection du film Black Dogs suivie d’un échange avec ARGOS42 sur l’euthanasie de complaisance et le sort des animaux en France et à l’étranger.
Écrite en 1909, cette nouvelle nous plonge dans une société où chacun-e est isolé-e, où ce n’est plus l’humain qui va à la rencontre des choses mais les choses qui viennent à lui, où l’on voue un culte à un Livre qui connait l’ensemble des choses.
Des brèves du désordre contre la guerre et la répression (2014 – 2025). Précédées de « Carnet de route » (publié en 2018), à propos d’antimilitarisme, d’anarchie et de perspectives insurrectionnelles autonomes.
Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, avec Irénée Régnauld co-auteur d’un livre éponyme à la Fabrique, on revient dans cette émission sur l’histoire de la conquête spatiale avec Von Braun, Apollo, Soyouz, Ariane, Musk, Pesquet et les autres.
De septembre à décembre 2024 s’est tenu le procès dit “des viols de Mazan”. Les médias, divers collectifs et personnalités politiques saluent en chœur une “prise de conscience historique”, capturant ainsi une colère largement partagée, et laissant croire que le modèle politique même qui produit les violences de genre serait capable de se remettre en question et de changer.
Tous les mois, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, cap sur la Serbie !
100 ans après la mort d’un de ses principaux protagonistes, Lénine, une histoire sociale de la Révolution de 1917 qui prend le contre-pied des récits simplificateurs léninistes et anarchistes et de l’historiographie bourgeoise et contre-révolutionnaire, en deux parties et à partir de Marc Ferro, La révolution de 1917. Deux épisodes de l’émission Sortir du capitalisme.