Parmi les quatre, deux n’ont pas reconnu les faits qui leur étaient reprochés (en l’occurrence, des jets d’œufs de peinture sur la préfecture lors de la manif dite du 49.3). Le tribunal les a relaxé.es « en l’absence de certitude sur les identités des personnes après visionnage des images vidéo ».
En revanche, J. et Y. qui ont reconnu et assumé les faits en replaçant leurs actes dans le contexte de mouvement social contre la Loi Travail ont été reconnus coupables par le tribunal qui a condamné J. à 500 euros d’amende avec sursis pour « dégradations légères ». Y. quant à lui a été condamné pour dégradations « graves » et « légères », « en réunion » ainsi que « dégradations graves en réunion en fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable et en réunion ». Il est condamné à 1250 d’amendes en tout, dont 500 avec sursis et doit verser au groupe Cacasino plus de 1500 euros de dommages et intérêts pour les dégradations.
Un jugement en demi-teinte qui marque le terme du cycle répressif autour du mouvement contre la Loi Travail à Saint-Étienne.
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