Depuis 2016, l’association CESSE Goudron lutte en justice pour empêcher son installation. Le collectif Un Bol d’Oxygène s’est constitué il y a quelques mois pour soutenir la cause et engager des actions visibles auprès de la population et des élus.
Il est prévu que cette usine s’installe sur la ZAC de Champbayard, dans la ville de Boën, à une centaine de mètres, juste devant l’EHPAD et l’hôpital local, à proximité directe de la cité scolaire et de son gymnase (1000 élèves collège-lycée), en contrebas d’une crèche, et pour finir, l’usine s’installerait sur le cours d’eau qui alimente les étangs de la Biterne, chaîne d’étangs protégée zone Natura 2000.
S’il faut rappeler les nuisances sur la santé (entre autres, l’ARS a émis un avis négatif) et sur l’environnement (réserves de la l’Agence Environnementale sur le dossier du PLU de Boën) que ces usines provoquent, elles sont décrites dans le tract ci-dessous, qui a été distribué il y a deux mois aux élus, lors d’un précédent conseil communautaire.
Une accumulation de bonnes raisons pour stopper ce massacre, mais STAL TP semble bien prêt à s’installer, notamment grâce au soutien du Maire de Boën, M. Rochette. Cette installation ne dépend plus que d’une modification dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Boën : ce changement de PLU permettra la création d’un accès routier direct de la route départementale vers la future centrale, ce qui permettra aux 80 camions quotidiens chargés de bitume, de ne pas rouler devant l’EHPAD ou les collégiens.
Autre aberration (et le terme est faible !!), cet accès qui a été demandé par STAL TP et la mairie de Boën, au profit immédiat donc de STAL TP sera financé par les fonds publics, à savoir par le Conseil Départemental 42 et Loire Forez Agglomération (LFA). Ce dernier maintient la nécessité de réaliser cet accès, soi-disant « sécuritaire », que l’usine s’installe ou pas.
L’enquête publique sur le PLU a récemment rendu ses conclusions et malgré un nombre écrasant d’avis négatifs sur cet accès et les interrogations sur les bonnes raisons pour le faire, le commissaire enquêteur donne un avis favorable sous réserve que la ZAC redevienne une zone interdite aux entreprises ICPE. Cela ne reste qu’un avis consultatif et ne limite en rien les actions à venir.
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