Petit tour d’horizon des différents secteurs appelant à la grève au niveau national
Comprendre la réforme des retraites en 7 minutes, par Solidaires
Retraite à points, cheveux blancs, colère noire
Entretien avec un Cgtiste parisien
Un tutoriel sur le droit de grève dans le public et le privé par Solidaires :
Quelques rappels sur le droit de grève
Un tutoriel sur les blocages d’établissements pour lycéens et étudiants :
Pourquoi et comment bloquer sa fac, son lycée ?
Appel des lycéen.ne.s et étudiant.e.s stéphanois.e.s
Organisé par Youth for climate, Les révoltés stéphanois, Honoré Révolté, Jeunes Révolutionnaires, Le Gueuloir, Université Jean Monnet en lutte. Rendez-vous dès 10h Place du Peuple
Événement FB ici.
Appel de la CNT 42
Travailler jusqu’à épuisement et mourir pauvre ? Non, merci !
Le gouvernement continue sa marche forcée vers la casse totale de nos systèmes de solidarité et des services publics. Après l’assurance-chômage, il cible nos retraites. Tout le monde sait maintenant que la réforme des retraites va coûter très cher aux actuel.le.s travailleurs et travailleuses des secteurs publics comme privés.
La solidarité n’est pas négociable !
Au-delà d’une énième réforme s’attaquant à nos acquis,
C’est la même logique capitaliste qui est à l’œuvre depuis 50 ans : les gouvernements qui se succèdent organisent, main dans la main avec le patronat, une attaque globale contre notre système de solidarité et démantèlent méthodiquement la sécurité sociale. Ils réduisent toujours plus les prestations sociales et dépossèdent les syndicats de sa gestion, en la plaçant sous tutelle de l’État et des marchés financiers.
Pour nous, organisations syndicales associées depuis l’origine à la création des systèmes de solidarités sociales (dont la sécurité sociale), ce n’est rien de moins qu’une attaque contre le modèle de société développé à la libération. Issue d’un consensus trouvé dans le cadre du Conseil national de la Résistance et mise en place par les organisations syndicales, la sécurité sociale entend garantir le plus grand nombre contre les risques de l’existence : maladie, vieillesse, accidents. La sécurité sociale est à nous, c’est notre salaire, notre protection !! Nous et les générations précédentes avons construit ce système plus juste, basé sur la solidarité et la justice sociale. Nous entendons le défendre, le renforcer et l’étendre pour que nous et nos enfants puissions en bénéficier.
Appel de Sud Éducation Loire
La retraite par points voulue par le gouvernement :
on sait ce qu’on cotise, impossible de savoir ce qu’on recevraDans le système actuel, on sait plus ou moins ce que l’on va toucher au moment de la retraite : c’est un système dit à prestations définies. Dans le projet du gouvernement, on accumule un certain nombre de points (sur la base de 10 euros cotisés = 1 point) tout au long de la carrière. Le calcul de la pension au moment du départ à la retraite dépendra du coefficient choisi par le gouvernement (pension annuelle = nombre de points à— coefficient). Même si la valeur du point annoncée pour le moment est de 0,55 euro, il n’y a aucune garantie sur le fait que la valeur de ce coefficient (que l’on appelle la valeur du point) suive une progression ou même soit stable !
En fonction des politiques d’austérité menées par les gouvernement successifs, nos pensions pourront ainsi être réduites encore davantage, sans nouvelle réforme.
L’objectif du gouvernement :reculer (encore) l’âge du départ à la retraite
Pour les capitalistes, l’objectif est de faire travailler les salarié-e-s toujours plus longtemps et de baisser les pensions de celles et ceux qui ne sont plus en activité au moment de la retraite (c’est la cas actuellement pour environ la moitié des départs en retraite). Macron avait promis de ne pas toucher à l’âge de départ à la retraite pendant sa campagne, mais il a menti. En effet, pour toucher une retraite à taux plein, avec la réforme il faudra travailler jusqu’à 64 ans au moins (c’est l‘“âge pivot” ). La décote prévue est de 5% par année manquante. Il est déjà prévu que pour la génération des personnels nés à partir de 1975, ce sera 65 ans, et même 66 ans pour la génération 1987. À 62 ans, il y aura au moins 10% de perte de pension, voire 20% !
Des pensions qui vont diminuer de plusieurs centaines d’eurosLe projet du gouvernement, c’est avant tout de limiter la part du PIB consacrée aux retraites à 13,8 %. Comme le nombre de retraité-e-s va augmenter, le montant des pensions va baisser : les retraité-e-s seront plus nombreux-se-s à se partager une part fixe du gâteau ! Dans l’éducation, cela sera particulièrement vrai : en effet, avec la prise en compte de la totalité de la carrière au lieu du salaire des 6 derniers mois,
les pensions seront plus faibles. D’autre part, les personnels qui touchent peu de primes, comme ceux de l’Éducation nationale, verront leurs pensions baisser fortement avec le nouveau mode de calcul (qui intègre les primes). Enfin, les femmes seront les plus touchées par les baisses de pension, car elles ont des revenus plus bas et plus de périodes non travaillées ou de temps partiels. Vous trouverez ci-dessous et sur notre site Internet toutes les simulations de SUD éducation.POUR GAGNER, CONSTRUISONS L’AFFRONTEMENT
Chacun-e sait qu’une journée de grève ne suffira pas à faire plier le gouvernement. Il s’agit dès à présent de construire un mouvement de grève reconductible et interprofessionnel d’ampleur.
Pour cela :
• dès à présent déposons des heures d’informations syndicales et des RIS, multiplions les tournées pour construire la mobilisation et nous préparer à reconduire, de manière unitaire avec les différentes organisations syndicales ;• dès le 5 décembre, dans les écoles et établissements, dans les villes et les départements, organisons des assemblées générales massives qui votent la reconduction de la grève pour le 6 décembre et les jours suivants ;
• Dans le premier degré, nous appelons les personnels à déposer des déclarations d’intention de grève sur plusieurs jours ;
SUD éducation a déposé un préavis de grève reconductible couvrant les personnels grévistes pour toute la période qui suit le 5 décembre.
Manifestation à Saint Étienne : 10h30 Bourse du travail
Assemblée générale des personnels de l’Éducation à la Salle Sacco & Vanzetti
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