LE MOMENT DE LA BLESSURE / PREMIERS REFLEXES
Vous avez été blessé-e…
Si vous êtes conscient-e, mettez-vous à l’abri mais ne vous isolez pas. Si vous êtes seul-e, attirez l’attention sur vous, sans trop vous agiter. L’énervement et le stress agissent sur votre organisme et augmentent les effets du gaz lacrymogène. Si l’air n’est pas encombré de gaz, respirez profondément et régulièrement. Hydratez-vous autant que possible.
Ne cherchez pas à être secouru-e par les policiers, tournez-vous plutôt vers les personnes se trouvant à proximité de vous.
On ne sait pas forcément ce qui nous a blessé (quelles armes ?) et qui nous a blessé (quel policier ?). Il faut garder à l’esprit que ce n’est pas parce qu’on a été touché par un tir de police qu’on a commis une faute.
Vous êtes à proximité de la personne blessée…
Accompagnez ou portez la personne blessée vers un endroit calme et sûr. Faites bien attention à ne pas toucher, heurter ou appuyer sur les parties du corps impactées.
Écartez les curieux et les photographes, ne laissez pas la personne blessée seule avec des policiers. Ne laissez pas plus de trois ou quatre personnes autour de la personne blessée.
Si la blessure est grave (plaie profonde, fracture ouverte, destruction d’un membre), ne tentez pas d’accomplir des actes médicaux sur place si vous n’êtes pas médecin de profession. N’appliquez rien sur la blessure dont vous ne connaissez pas les effets.
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Nous apprenons dans la presse locale qu’un des blessés samedi par un tir de Flashball lors de la dispersion de la manif souhaite engager des poursuites contre la police.
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