Pas de rendez-vous annoncés, agissons ensemble, même jour, même heure.
Retrouvons nous par groupes de 2, 4, 10, 20 ou plus selon les affinités. Utilisons de gros moyens (peinture, rouleaux, pinceaux, aérosols à larges diffuseurs (extérieur seulement), colle, papiers en tous genres, etc.).
Attaquons-nous à toutes les publicités de notre environnement (4x3, « mobilier urbain », métropolitains, autobus, etc.).
Chaque groupe, petit ou grand, est autonome. Il se fixe ses propres objectifs, choisit ses modalités d’actions et s’organise en conséquence.
A toutes celles et à tous ceux qui ont répondu à l’un ou l’autre des appels précédents,
A toutes celles et à tous ceux qui ont observé ces actes de désobéissance civile avec sympathie,
A toutes celles et à tous ceux qui ont depuis éprouvé la nécessité de rejoindre la résistance :
ORGANISONS-NOUS ET AGISSONS !
PLUS QUE JAMAIS, NOUS,CHERCHEURS, ENSEIGNANTS, INTERMITTENTS, CHOMEURS, PERSONNEL DE SANTE, DE LA FONCTION PUBLIQUE, ARCHEOLOGUES, PRECAIRES, ETUDIANTS, ARCHITECTES, ETC... Lançons solennellement un appel à UN ACTE DE LEGITIME DEFENSE.
En France, la dégradation généralisée de la protection sociale, la décentralisation annoncée de l’Education nationale, la réforme des retraites ; les réformes à venir de la Sécurité sociale, les privatisations annoncées de La poste, EDF, SNCF, etc. font partie de ce dépeçage systématique de nos « biens communs ». L’école sera livrée aux marchands, la médecine deviendra « à plusieurs vitesses », le vivant propriété intellectuelle des multinationales, la culture calibrée pour un public formaté par et pour les annonceurs.
Les principes qui fondent notre société, égalité, droits sociaux, vont disparaître progressivement parce qu’ils sont considérés par l’OMC comme des obstacles au commerce. Ce projet est planifié et échappe à tout contrôle démocratique. Son nom : l’Accord général sur le commerce et les services (AGCS). Début de son application : 2005. Ce que nous vivons aujourd’hui n’en est que la préparation : l’aménagement national, pour une rentabilité immédiate, de secteurs professionnels entiers avant de les livrer aux intérêts privés.
Face au durcissement de l’offensive capitaliste, nous déclarons publiquement combattre ce nouveau totalitarisme et attaquons son carburant : la publicité.
Elle envahit nos espaces publics, la rue, le métro, les média, les écoles.
Elle est partout, sur nos vêtements, sur nos murs, sur notre petit écran.
Résistons avec des moyens créatifs, pacifiques et légitimes. Nous nous proposons de recouvrir systématiquement les panneaux publicitaires de nos villes et de nos campagnes, sans endommager l’environnement, mais au contraire, en créant la surprise.
Nous appelons toutes et tous à venir nous rejoindre dans ce combat contre la marchandisation des esprits, de la culture et du monde.
Plus d’infos : http://www.stopub.tk
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