Retour, en quatre temps, sur quelques mois de montée d’une opposition désormais quasi-unanime — en attendant le cinquième acte prévu pour septembre, où l’on verra si la tragédie se confirme.
De quoi parle-t-on ? — Depuis plusieurs années, un projet de gigantesque fusion universitaire entre Lyon et St-Étienne se met poussivement en place. Commencé à douze établissements, il doit se terminer à quatre : les universités Lyon 1, Lyon 3, Jean-Monnet et l’ENS de Lyon. Pour l’université stéphanoise, ce serait la fin de 50 années d’existence, depuis sa création sous l’impulsion de l’emblématique maire Michel Durafour jusqu’au pôle universitaire aux 250 diplômes, 5 campus et 20000 étudiant⋅es qu’elle est devenue. Un article issu du dernier numéro de Couac, un média d’investigation indépendant à St-Étienne, résume les enjeux et l’historique du projet.
Acte I. — Le maire Perdriau découvre les dangers de la fusion
Nous nous en étions déjà fait l’écho : le 6 décembre dernier, à quelques jours du vote (finalement ajourné) des statuts de l’Université-cible, le maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau (LR) s’était adressé à la présidente de l’UJM, Michèle Cottier, pour lui demander de « surseoir à l’adoption » des statuts dans un courrier que nous avions publié [...].
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