Le 8 juillet marquera le début des vacances scolaires : pour beaucoup d’élèves, c’est un moment attendu depuis longtemps, de repos et de détente ; pour d’autres, cette date sera synonyme de mise à la rue. L’hébergement d’urgence qui leur avait été alloué, ainsi qu’à leur famille, va s’interrompre brutalement, à partir du 10 juillet. A cette date, pas moins de 25 à 30 familles dont les enfants sont scolarisé.es dans les écoles de la Loire se retrouveront à la rue.
Pourtant, le préfet s’était engagé à ce qu’aucun.e élève ne dorme à la rue. Actuellement, la mobilisation citoyenne prend déjà en charge plus de 700 personnes, alors que le 115 ne répond plus depuis longtemps et que les critères de vulnérabilité ne sont plus pris en compte. La seule réponse apportée aux personnes et aux collectifs c’est : « il n’y a pas de place ».
Nous faisons face à une situation inédite, un tsunami de mises à la rue et d’expulsions, qui s’apparente de la part de l’État à une mise en danger des personnes. Depuis le 12 juin 2023, le préfet de la Loire a été interpelé à plusieurs reprises. Il n’a pas répondu. L’État fait ici, une fois de plus, la preuve de sa conception de la parole tenue.
En l’absence de réponse, un rassemblement devant la préfecture de la Loire est organisé, mardi 4 juillet à 17h, afin de rappeler une fois encore l’État à ses devoirs, alors que sera réuni le Conseil Départemental de l’éducation Nationale.
Rassemblement et occupation de la place Jean Jaurès dès 17h mardi 4 juillet, puis les jours suivants à la même heure.
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