C’est pourquoi ce gouvernement ordonne uniquement la fermeture des écoles en lançant le message (pour se déculpabiliser) : les enfants sont des porteurs sains, des armes virales invisibles !
Laissant « les parents » en face à face avec les entreprises cyniques qui se désintéressent bien de l’épidémie et n’envisagent « la solidarité » que comme le soutien aux chiffres.
Comment imaginer que des Thénardier soient « solidaires », sinon avec leur profit !
Et le discours de PR sonne terriblement pétainiste : générosité apparente mais rusée, charité bourgeoise de façade et derrière la curée, business as usual !
Car la décision forte pour contenir l’épidémie, c’est l’interdiction de bouger (à la chinoise !) ou, du moins, d’interrompre tous les transports.
Fermeture du métro, ce réacteur épidémique ! Arrêt des trains, des avions, des camions, de tous ces vecteurs « rapides » de propagation.
Fermeture des entreprises (disons de plus de 2 salariés), ces plateformes d’expansion virale et de croissance épidémique.
Comment imaginer qu’un gouvernement de « guerre économique » (et de guerre intérieure contre « son peuple »), gouvernement qui a mobilisé, par force et par la force, toute la population pour la guerre austéritaire (lire l’article sur Panique boursière en temps de coronavirus) change soudainement d’orientation ? À 180°, U turn archéo-communiste !
Il faut continuer, avec des mesures partielles (et sous le regard méfiant des Allemands), on verra bien !
IL FAUT SAUVER L’ÉCONOMIEPanique boursière en temps de coronavirus
Comme il existe de très bons articles factuels décrivant les multiples aspects de cette nouvelle crise [1], crise précipitée par l’infection virale, par un choc exogènes aléatoire, mais mettant en pleine lumière l’instabilité du système économique, nous allons tenter de prendre quelque recul et de proposer une vue plus englobante.
Et, justement, le point de départ de notre cheminement devrait être « la globalisation ».
Il est immédiatement nécessaire de revenir sur ce thème (éculé) car il fait l’objet de tant de travestissements de propagande qu’il en devient incompréhensible (mais c’est cela le but !).
D’abord, dogmatiquement, la globalisation a été liée à la libéralisation (et non pas à la libération !) et, par projection idéologique, au libéralisme (économique).
Le dogme était : mondialisation = extension du libéralisme (économique), le libre-échange.
Mais, en fait, la globalisation a plus renvoyé au mercantilisme qu’au libéralisme ; à supposer que cette séparation de propagande, inventée par Adam Smith, ait un sens ou à supposer qu’il y ait jamais eu de libéralisme ou de libre-échange ! [2]Enfonçons, du reste, immédiatement le clou auquel il faut s’accrocher : on peut dire que le capitalisme, depuis le milieu du 18e siècle physiocrate, a toujours été « mercantiliste », dans le giron de l’État (même s’il s’agit d’un État entièrement soumis aux impératifs de l’économie – un État néolibéral, pourrait-on dire). Il faudrait ajouter que ce mercantilisme est la meilleure définition du néolibéralisme, le gouvernement par les amis du capitalisme pour la prospérité du capitalisme.
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