Après la réussite des journées de grèves et de manifestations du 29 septembre et du 18 octobre, nos organisations appellent à amplifier le mouvement pour la hausse généralisée des salaires, des pensions et des allocations ainsi que pour le refus du recul de l’âge de départ en retraite ou de l’allongement de la durée de cotisation !
Déjà̀ le gouvernement a eu recours quatre fois au 49-3 pour le budget de l’État et le budget de la Sécurité́ sociale, preuve de la fragilité́ de sa majorité́. Cela lui a permis de retoquer des amendements venus de l’opposition comme de son propre camp, comme la taxation des super profits. Ce déni de démocratie est déjà̀ envisagé aussi pour la réforme des retraites visant à reculer l’âge de départ.
Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie dont les centrales, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé et l’action sociale, le commerce, la métallurgie... les salarié.es de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité́. Les jeunes se mobilisent également pour leurs conditions de vie et d’étude.
Le mouvement des lycées professionnels a été́ lui aussi une réussite et s’inscrit dans la même logique de défendre les qualifications et diplômes nationaux qui doivent rester la base des grilles salariales dans les conventions collectives. Les élèves de la voie professionnelle ne sont pas de la chair à patron.nes.
Aujourd’hui, ce ne sont pas les grévistes qui bloquent le pays mais bien le patronat et le gouvernement qui refusent d’augmenter les salaires, dont le SMIC et le point d’indice de la Fonction Publique, et les pensions.
La mobilisation doit se poursuivre dans tous les secteurs du privé comme du public. C’est par ce biais que les salarié·es obtiennent, avec leurs organisations syndicales, l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives.
C’est pourquoi les organisations syndicales, CGT Loire, FSU Loire et CNT Loire, décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs, la jeunesse et les retraité.es à la mobilisation y compris par la grève le jeudi 10 novembre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, l’amélioration des conditions de vie et d’études et la défense du droit de grève.
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