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Publié le 5 janvier 2021

Entre début décembre 2020 et janvier 2021, constat d’une année préoccupante


L’existence de cet article ou tribune, je ne sais comment l’appeler, s’est profilée un peu par hasard. Loi sur loi, j’ai voulu ne rien rater pour ne pas me retrouver à ouvrir les yeux un jour sur un présent que je n’aurais pas vu arriver.
Article publié sur le site de dijoncter.info

Ces derniers mois, faire le compte de tout ce qui peut être vu comme des tournants est un travail de longue haleine. Ayant la chance que mon travail me permette d’écouter ce qui m’intéresse, j’ai commencé à écrire, comptabiliser, tous les points que je trouve loin d’être rassurants. Tout ce que je vais écrire ici vient d’informations écoutées sur MediaPart, Le Média, Le Fil D’Actu, Thinkerview, Partager c’est sympa, Usul.

Par où commencer ?

Nous avons d’abord le Corona Virus et sa gestion discutable du fait notamment de la fragilité de nos hôpitaux, gérés comme des entreprises lucratives, alors qu’il s’agit là d’un non sens. A coup de crédits assurés par l’état ce fut la seule réponse donnée aux entreprises quelle que soit leur taille. On ne peut nier en revanche que le chômage partiel est une bonne et indispensable décision.
A travers le virus la population considérée pauvre ne cesse d’augmenter et les riches de s’enrichir. Amazon en est l’incarnation, rapportant à son propriétaire, aux dernières nouvelles, 250 millions par jour. 1 milliard tous les 4 jours. Un gargantua économique. Où était et est encore à l’heure où j’écris ces lignes l’état censé agir pour le bien de tous ? Penser qu’il aurait encore ce rôle relève de plus en plus de la naïveté.
La loi sécurité globale fut l’un de mes points de départ. Article 1, donnant à la police municipale et aux agents de sécurité les mêmes habilitations que la police et gendarmerie nationale. Article 21 et 22, surveillance accrue des individus, drônes et autres caméras, stockage des images et traitement de celles-ci plus que discutable. Et l’article 24 qui a pris toute la place dans les médias mainstream, incarnation de plus en plus visible d’une propagande d’état, alors qu’en interrogeant les gens, on voit sur divers autres Médias indépendants que ce n’est pas le seul article qui pousse à la contestation.
C’est dans ce fil que je suis tombée sur l’interview de Alexandre Langlois qui démissionne de la police après avoir combattu sa hiérarchie depuis plusieurs années. Je ne suis pas toujours d’accord avec ce personnage mais il a eu le mérite de faire un résumé de changements dans la police que que je n’avais pas vus.

Le premier tournant se produit sous Hollande avec Manuel Valls, en 2014, le code de déontologie de la police est modifié.
J’ai extrait des passages de l’ancien datant de 1986 :

Art 1 La police nationale concourt à la garantie des libertés et de la défense des institutions de la république, maintien de la paix et de l’ordre public, protection des personnes et des biens.
Art 2 La police nationale s’acquitte de ses missions dans le respect de la déclarations des droits de l’homme est du citoyen, de la constitution, des conventions internationale et des lois.

Et je compare avec le code de déontologie de 2014, celui qui s’applique aujourd’hui :

La police et gendarmerie nationale ont pour mission d’assurer la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre public, la protection des personnes et des biens.

Plus de défense de la liberté, suppression du passage concernant le respect des droits de l’Homme et du citoyen pour accomplir leur mission. Ça me semble déjà discutable, dans « le pays des droits de l’Homme ». Protéger des lois sans ces deux conditions ne suffit pas. Parce que des lois, les pays les plus totalitaires en ont.

Deuxième tournant, toujours sous Hollande. Le 1er ministre peut mettre sur écoute toute personne de son choix sans aucun contrôle ni restriction. Une commission a été créée soit disant comme garde fou qui ne rend un avis que consultatif et a posteriori. Donc trop tard.

Sous M. Macron, troisième tournant, L’état d’urgence entre dans le droit commun.

Quatrième tournant, dans la loi asile et immigration, un passage parle de contrôler les gens sur leur type extérieur étranger. Alexandre Langlois précise que malgré une demande de détails sur ce qu’est un « type extérieur étranger » il n’a pas été défini. L’air de rien c’est la légalisation du contrôle au faciès.

Certains remettent en cause l’existence même de la police, débat qui devrait avoir sa place sans être traité d’extrémiste comme pour beaucoup d’autres sujets. Cela remettrait en cause notre société dans sa profondeur, ses dysfonctionnements, ses inégalités surtout. Le vol par exemple, n’est-il pas commis le plus souvent par besoin, à cause de la pauvreté ? La drogue ? Grand cheval de bataille médiatisé de Darmanin et de ses prédécesseur. Le Portugal a tout légalisé. Tout. Organisant une écoute, des soins psychologiques et médicaux pour tous ceux dont les entretiens font ressortir une dépendance. La consommation globale est en baisse. Je repense à la logique de chiffre instaurée sous Sarkozy. A la situation dans les quartiers populaires. J’en discute avec ma mère, ayant travaillé en tant qu’animatrice à Sevran dans l’un des pôles jeunes de l’époque, locaux organisés pour accueillir les jeunes, organiser activités et vacances, ainsi que divers ateliers de leurs choix. Elle me raconte les soirées débats qu’elle a organisées avec les jeunes et la police, les jeunes et les personnes âgées, les jeunes et les chauffeurs de bus… Quelle meilleure méthode pour comprendre et respecter les autres que de passer une soirée avec eux à discuter. Elle me montre des films avec des images touchantes d’une jeune en pleine discussion avec un ancien, sur l’écran, je vois un très bon exemple de lien entre les générations. Et de ce qui existait. La police de proximité, les îlotiers, policiers vivant dans les quartiers, connaissant les habitants et leurs enfants. Elle m’explique qu’à cette époque elle se souvient du policier trouvant un jeune faisant une bêtise, l’emmener se faire gronder chez ces parents plutôt que de l’emmener au poste, seule solution à l’heure actuelle. Évidemment tout n’était pas parfait mais au lieu de réfléchir à ces dispositifs, autrement, mieux, et d’y mettre des moyens, tous furent supprimés, année après année. On en arrive à des médias qui nous expliquent avec horreur que les policiers ne peuvent plus aller que difficilement dans les quartiers populaires, toujours pour de la répression. Le dialogue est rompu. La colère et la violence augmentent dans les deux camps.
Il y aurait tellement à dire encore sur la discrimination, la différence des chances, largement documentées, suivant les écoles fréquentées, le nom ou l’adresse inscrits sur le CV pour la recherche d’emploi.

Le fil me mène sur une vidéo d’échange entre Usul et Samuel Hayat, chercheur en science politique au CNRS. Il parle de la loi recherche en université ainsi que des origines et du sens si flou du mot « islamogauchisme ». (…)

A peine ai-je eu le temps de me pencher sur tout ça, de vérifier, de faire des recherches, comprendre les lois que la loi séparatisme rebaptisée « Pour conforter les principes républicains » arrive en grande pompe. Ce que j’entends me dépasse à nouveau. On met ici en péril la séparation de l’église et de l’État, la liberté d’association, la liberté de culte et donc le principe de laïcité puisque l’État impose des principes à respecter, sur le papier, quelle que soit la religion. Avec une promesse orale à certains qu’ils ne seront pas concernés (enquête de la journaliste pigiste Lou Sirah, auteur de « Loi séparatisme : un piège pour tous les cultes »). Enfin elle contient un recyclage de la loi AVIA qui avait été retoquée par le conseil constitutionnel, visant à censurer, de manière encore une fois discutable, du contenu sur internet.

Je n’ai pas eu le temps de creuser le sujet encore, ça va trop vite.

La loi de la convention citoyenne pour le climat en discussion et je découvre l’alerte de plusieurs députés sur l’éclatement d’EDF en trois branches :
Le projet « Hercule ». EDF bleu public contenant le nucléaire, engendrant le plus de coûts. EDF vert coté en bourse, ouvert aux capitaux privés à hauteur de 35%, EDF azur regroupant les actifs hydro-électriques (les barrages).
En somme, nationaliser les pertes, privatiser les profits… L’ouverture à la concurrence imposée par l’Europe continue, une augmentation du coût de l’électricité est prévisible.

« Partagez c’est sympa » alerte que la soit disant loi de la convention citoyenne pour le climat ne fait qu’enlever du rapport des 150 citoyens tout ce qui dérange l’état et l’économie qu’il défend, rajoute des termes qui ne s’y trouvait pas (EDF) et modifie à la hache les solutions qu’il contient.
Je signe la pétition exigeant que les propositions initiales soient respectées comme s’y était engagé publiquement Emmanuel Macron.

La peur commence doucement à s’insinuer en moi. Nous ne sommes pas loin du délit d’opinion dans la loi confortant les principes républicains. Les associations devront signer une charte de respect des principes républicains, c’est encore bien vague. Le fait de critiquer l’état pourrait-il devenir un problème ? Avec le stockage et le traitement des images dans la loi de sécurité globale, il n’y a qu’un pas avant la reconnaissance faciale. Les arrestations hasardeuses et préventives en manifestation à Paris. Sans parler de la complication à publier les preuves de violences policières. Certains diront « Et la police alors ? Eux aussi sont victimes de violence. » Oui d’accord mais pourquoi ? Notre gouvernement décide seul. Le parlement lui-même n’a plus vraiment d’incidence, les gilets jaunes réprimés (là aussi largement documenté par David Dufresne à l’origine du film Un pays qui se tient sage ayant également recensé tous les blessés et morts), le personnel de santé dans son ensemble, les pompiers, les avocats, les profs, les quartiers populaires,… Qui a été vraiment écouté ? Est-ce que la vie de ces gens s’est améliorée ? Non au contraire. A eux s’ajoutent les bars, les restaurants et PME qui seront très nombreux à faire faillite en 2021.

Louis Blanc sous la 3e République a dit : « Le bulletin de vote a remplacé la violence ». Si le gouvernement faisait son boulot de consensus national, la question ne se poserait même pas. L’État est coupable. La police quant à elle est coupable de défendre des lois en oubliant la liberté, la constitution des droits de l’homme, l’importance du pluralisme dans une démocratie. Notre démocratie n’est plus représentative que dans le nom. Le mot démocratie ne représente plus notre société, il n’y a qu’à regarder dans le dictionnaire.

Je sens un climat terrible qui monte, avec la loi confortant les principes républicains, la question des musulmans se retrouve encore sur le devant de la scène, en différenciant de moins en moins clairement ceux ci de l’islamisme radical. Il est tellement plus facile de diaboliser des membres de la société pour détourner le regard. Jusqu’aux gilets jaunes, c’était le vilain pauvre profiteur qui était montré du doigt, les gilets jaunes ont partiellement mis fin à cela. Il fallait trouver dans le peuple un autre groupe de personnes à montrer du doigt, l’accusant de mettre en péril la république, c’est tellement plus simple que de remettre en cause celle-ci.

Et le changement climatique dans tout ça ? Je tombe sur deux interviews sur thinkerview :
Isabelle Delannoy m’apprend qu’une autre économie est possible, avec d’autres critères, ne plus jeter, tout recycler, réhabiliter, réutiliser. Une gestion différente des eaux grises et noires. Inspirée de par le monde par des communauté, populations, ayant déjà développé et prouvé l’efficacité de toutes les solutions qu’elle avance. Création massive d’emplois publics à la clé. Elle l’appelle l’économie symbiotique (pour symbiose).
Gaël Giraud est plus difficile à suivre. Il parle d’économie, de PIB, m’obligeant à revoir mes cours d’économie sur celui-ci pour comprendre ce qu’il explique. Le PIB lui aussi doit changer ses critères en profondeur. Je complète avec des exemples que j’ai déjà entendus : un accident de voiture fait monter le PIB par exemple ; un animal est meilleur pour le PIB mort que vivant. On ne peut respecter davantage le vivant avec les règles du jeu telles qu’elles sont actuellement définies dans notre société.
De plus en plus d’organisations (ONU, Ligue des Droits de l’Homme) qualifient progressivement la France d’autoritaire. Dans le sens où nous nous dirigeons, je trouve plus de similitudes avec la Chine.
Le sentiment d’impuissance grandit encore.

Et ces débats autour des Blacks Blocks… Comment croyez-vous que Mai 68 se soit fait ? Les photos montrent des affrontements, des voitures brûlées,… De la colère à laquelle on a répondu par des mesures pour le peuple ! La tension est retombée car une réponse politique pour améliorer la vie des gens a été apportée. Aujourd’hui les problèmes s’entassent et la colère monte.
L’État en est le responsable.
Le peuple n’est plus dans l’État censé le représenter.
Les nobles et les privilèges sont revenus.
Moi qui suit de nature timide, que puis-je faire à part écrire ?

Je ferai partie de ceux qui vivront autrement, plus prêt de la terre, consommer moins, produire en grosse partie sa nourriture, ne plus dépendre d’EDF par le biais de panneaux solaires, explorer d’autres solutions déjà explorées par d’autres avant moi. Vivre à plusieurs, tout en gardant un espace pour chacun, pour ne pas reproduire ce modèle de couple en famille, seul au quotidien, face aux difficultés, travaillant sans pouvoir lever la tête. Ma trajectoire avec ceux que j’aime ne sera pas facile pour autant. Mais ce monde que je regarde se transformer si vite ne risque-t-il pas de me rattraper ? J’ai émis la possibilité d’élever mes enfants autrement, faire une petite école avec les enfants du hameaux peut-être jusqu’à 4 ou 5 ans tout en trouvant des activités pour qu’ils connaissent le monde qui nous entoure et les enfants qui le peuplent pour éviter l’autarcie, c’est une réflexion non aboutie. Mais cette réflexion est complexifiée voire supprimée par l’obligation d’école reconnues par l’état dès 3 ans. Ces choix que je n’ai pas encore faits pour l’avenir de mes enfants sont en passe de m’être enlevés. Sommes-nous vraiment en France ? Comment en sommes nous arrivés là ? Et que faire de plus ?

De l’inquiétude pour moi-même s’enchaîne à nouveau celle pour les autres. La persécution d’une ethnie ou d’un peuple ne donne-t-elle pas toujours un repli sur soi ? Le repli sur soi n’est-il pas le pilier de l’islamisme radical ? J’ai la sensation que l’état va provoquer ce qu’il accusera plus tard d’en être la victime. N’est-ce pas déjà le cas ? Par le fait de cette loi pour renforcer les principes républicains qu’il dit menacés par le séparatisme ? Et la vente massive d’armes à tour de bras largement documentée aussi... Et l’immigration ? Les spécialistes en annoncent 10 fois plus dans les décennies à venir en raison d’un réchauffement climatique rendant leur pays inhabitable. Allons-nous fermer nos portes et les laisser mourir ?
Et ces chômeurs et autres précaires ? Ça fait 5 ans maintenant que je compare le nombre d’emplois vacants sur Pôle emploi et le nombre de ceux-ci. La recherche que je fais au moment où j’écris ces lignes me donne le résultat suivant :
611 533 offres d’emplois disponibles contre 6 millions de chômeurs. Même en supposant qu’il y ait plus de travail en réalité que sur la plateforme, le fossé est trop grand à combler.
Quand cette question d’intérêt public sera réellement traitée ? A savoir que l’arrivée de la technologie et des achats par correspondance notamment aboutit au fait irrévocable qu’en l’état, il n’y aura jamais assez d’emplois pour tous, c’est impossible. Quand allons-nous permettre aux gens de vivre dignement sans les faire culpabiliser d’un état de fait dont ils ne sont nullement responsables ?
A celà on répond avec le CICE donnant un milliard par an aux entreprises dont Carrefour et autres enseignes aux chiffres d’affaires fleurissants, pour les inciter à créer de l’emploi sans aucune conséquence si ces termes ne sont pas respectés. Combien pourrions-nous employer de gens dans la fonction publique avec ce milliard par an ?

Tant de sujets mériteraient encore des lignes. C’est un métier, et ce n’est pas le mien, je n’ai pas le temps. Le besoin irrépressible de faire un modeste condensé incomplet a motivé mon stylo. J’ai tenté ici de vérifier ce que j’avance mais veuillez m’excuser si quelques erreurs persistent, je n’ai pas le temps, en attendant de créer mon monde idéal, j’ai la « chance » de travailler. De plus, certains textes de lois que je cite sont encore en discussion, peut-être que certains seront modifiés, mais leurs simples propositions doivent nous alerter sur le sens vers lequel l’état souhaite nous diriger.

J’écrirais ici une dernière chose.

En me lisant certains seraient tentés de dire « Elle est bien gentille celle-là à critiquer, mais pour faire mieux je demande à voir. »
Les solutions ne peuvent être apportées par une seule personne, ou même un petit groupe qui ne peuvent comprendre la situation de tout le monde. L’intelligence collective, je le crois, est la clé. Dans l’exemple de la convention citoyenne pour le climat. Je vous renvoie chaudement à l’interview par thinkerview de Isabelle Saporta, auteure journaliste, éditrice, en conflit avec les lobbies qu’elle dérange, qui nous décrit une techno-structure pyramidale qu’est la notre, dans laquelle aucune idée ou information de terrain ne remonte ni n’est prise au sérieux par son sommet. D’où des décisions prises à côté des réalités du dit terrain. Elle y est allée, écouter ces gens, entendre leur réalité, prendre connaissance de ces solutions et bonnes idées très nombreuses que personne n’écoute. Elle en a écrit un livre Rendez-nous la France.

Tant qu’une minorité de personnes mégalomanes seront au commande du pays, avec la certitude qu’ils sont plus intelligents que les autres, et n’écoutant jamais sa population, les choses ne s’arrangeront jamais.

Cristal

P.-S.

Article publié sur le site de dijoncter.info


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