Des députés de la République En Marche veulent faire adopter une loi qui porte une atteinte grave à nos libertés, cette loi n’est qu’une étape autoritaire de plus de l’État policier dans lequel nous vivons.
La loi de « sécurité globale » va permettre de dissimuler les violences policières, accroître la vidéo-surveillance, mettre en place une reconnaissance faciale en temps réel et donner plus d’autorité à la police municipale.
L’article 24 prévoit d’interdire la diffusion d’images de forces de l’ordre sous peine d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. L’article précise que ce sont les personnes qui diffusent l’image d’un policier avec intention de porter atteinte à son intégrité physique ou psychique, qui seront condamnables. Cette condition est très floue juridiquement et permettra de faire poursuivre toutes les personnes qui diffusent des images de policier, notamment les journalistes.
Cet article met en danger la liberté d’informer et permettra de dissimuler nombre de violences policières.
Les articles 21 et 22 de cette loi permettront l’autorisation et la généralisation de l’usage des drones de surveillance.
Ces articles autoriseront également l’exploitation instantanée des images de drones et des caméras piétons, ce qui permettra de réaliser une reconnaissance faciale en temps réel. En manifestation, les forces de l’ordre pourront donc être informées en temps réel de l’identité des militant.es.
Les policiers auront également le droit d’accéder aux images des caméras piétons, et de les diffuser au public pour informer sur les circonstances d’une intervention.
L’article 1er prévoit un accroissement de l’autorité des policiers municipaux en leur donnant le droit d’exercer des compétences d’officiers de police judiciaire. La police municipale pourrait donc exercer des tâches de maintien de l’ordre lors de manifestations et réprimer la population qui se mobilise lors de mouvements sociaux.
La loi de sécurité globale soutenue par La République En Marche met en danger la liberté d’informer et nos libertés à toustes.
Face à ce projet de loi liberticide, un rendez-vous est donné le 17 novembre devant l’Assemblée nationale.
Mobilisons-nous de partout contre ce projet de loi liberticide ! Vous pouvez aussi vous mobiliser en ligne avec l’hashtag #StopLoiSécuritéGlobale
Compléments d'info à l'article