Deux nouveaux fauchages dans le Puy de Dôme à Neschers et à Nonette.
15 faucheurs en garde à vue !
Samedi 27 Août 2005
A l’appel du collectif des faucheurs volontaires, 400 personnes se sont retrouvées ce samedi 27 Août, à 15 heures, près d’Issoire (63) pour faucher de jour et à visage découvert 3 parcelles d’essai d’OGM thérapeutiques, mises en place par la Société Meristem.
A savoir, une parcelle de 6000m² sur la commune de Neschers, une parcelle de 6ha sur la commune de Nonette et une parcelle de 13ha sur la commune de Le broc.
L’action a dû être réorientée en cours d’après-midi au vu des forces de l’ordre déployées notamment sur la parcelle de 13ha dès 14h.
Les faucheurs se sont répartis en 3 groupes pour se rendre simultanément sur les 3 essais. La parcelle de Neschers, déjà fauchée en partie lors d’une action précédente mais non revendiquée par le collectif, a été terminée ce samedi. Les faucheurs présents sur cette parcelle ont dû décliner leur identité en repartant mais n’ont pas été interpellés à ce jour.
Il n’en a pas été de même à Nonette, où une cinquantaine de militants ayant à peine entamé le fauchage, ont été violemment repoussés par les forces de l’ordre.
Quinze d’entre eux ont été menottés et emmenés à la gendarmerie d’Issoire.
Pendant ce temps, leurs véhicules, garés non loin de là , ont été saccagés par des « sympathisants » de Limagrain. Vingt-cinq ont eu les pneus crevés et pour certains, la carrosserie endommagée. Le faucheur gardien des véhicules, a eu le bras fracturé à coups de batte de base-ball. Une personne handicapée, restée dans un véhicule avec son fils de 15 ans, a été violemment agressée par cette milice. La gendarmerie n’est pas intervenue pour les protéger.
Lundi 29 août
les 15 libérés
les quinze faucheurs volontaires en garde à vue depuis samedi suite au fauchage d’une parcelle d’essai thèrapeutique sur la commune de Nonette dans le Puy de Dôme ont été libérés à l’issue de leur garde à vue . Ils ont unanimement demandé un délai pour la préparation de leur procès. Il aura lieu le 16 septembre au tribunal de Clermont Ferrand.
Le président du tribunal a autorisé leur remise en liberté et n’a pas suivi le réquisitoire du procureur demandant leur maintien en détention provisoire jusqu’au procès. « Cela nous a fait chaud au coeur de vous savoir proche de nous » nous ont-ils déclaré à leur sortie
Restons tous mobilisés pour les différents procès à venir.
Le collectif des faucheurs
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