Depuis plus d’une vingtaine d’années les writers déchirent, sans pitié, métro, trains, stores, partout dans le monde. Dans tous ces lieux publics, ces graffitis apportent une certaine grâce à nôtre environnement bétonné, goudronné, bouffé par la pub, si laid, et si rigide. Même si les gens le perçoivent comme une agression, un mode d’expression ou une forme d’art, c’est aussi une façon de créer des dommages matériels, dans ce système relou du fric roi. Des poèmes gribouillés dans les toilettes, en passant par les slogans en lettre bâton, les throw-up dans la rue, les punitions dans le métro, les pubs détournées, les vitres rayées, au posca, à la bombe, à l’éponge, au carbu, au stylo bic, le vandalisme est un mode de contestation. Cependant si l’art est un crime, le crime est un art, le jeu reste quand même de ne pas se faire prendre, de chercher les failles, les angles morts et courir....
« this is no fucking commmercial hip-hop ! This is real graffiti activism ! If you don’t like, get the fuck out ! » (avertissement légendaire de la vidéo parisienne dirty hands 1)
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