Dans l’édition du Progrès du mercredi 15 janvier 2020, M. Philippe Grand, proviseur du Lycée d’Honoré d’Urfé à Saint-Étienne, semble indiquer que, selon lui, seulement 2 de ses élèves étaient présents, lors des évènements du mardi 14 (blocage du lycée) « Ils étaient avec des adultes extérieurs à l’établissement, apparemment sympathisants de la CNT, Confédération Nationale du Travail ».
Les syndicats de la CNT 42 tiennent à rappeler à M Grand, comme il le souligne lui même que ces blocages de lycée s’inscrivent dans les revendications sociales actuelles qui touchent l’avenir des jeunes en lien avec les réformes de la retraite et dans l’immédiat avec les réformes dans l’enseignement.
Ils rappellent également que jamais les adhérent.e.s des syndicats de la CNT 42 en tant que syndicalistes responsables, n’utiliseraient ce mouvement lycéen pour provoquer des incidents devant un lycée.
Les lycéen.nes mènent les actions qu’ils/elles jugent utiles en pleine conscience de l’enjeu que représente cette loi de réforme des retraites pour leur avenir.
Enfin les syndicats de la CNT 42 tiennent à condamner la répression policière que subissent à chaque action ces lycéen.nes en lutte.
Les syndicats de la CNT 42 réaffirment leur opposition à cette loi.
Saint-Étienne le 17 janvier 2020
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