C’était sans compter sur l’élan de solidarité du voisinage, qui, guidé par sa bien-pensance, ne tarda pas à alerter les services de police. L’un d’entre eux affirmant qu’il ne voulait pas de « bordel », de « bamboulas » qui feraient du « vacarme » !
Un comité de soutien s’est rapidement formé. En vain, un certain nombre de riverain.e.s n’hésitant pas à soutenir les forces de l’ordre durant l’expulsion ; forces de l’ordre en présence desquelles certain.e.s se permirent, dans une totale impunité, d’insulter les occupant.e.s et leurs soutiens de « déchets de la société » puis d’empêcher le libre exercice de journalisme !
N’oublions pas que ce sont plusieurs centaines de personnes qui meurent chaque année dans la rue en France, pays comprenant près de 3 millions de logements inoccupés (à Saint-Étienne ils ne sont pas moins de 13 000 selon l’INSEE) !
Saint-Étienne une ville prolétaire certes mais pas toujours solidaire…
SOUTIEN AUX RÉQUISITIONS CITOYENNES ET SOLIDAIRES
PS : On notera un policier empêchant la prise de vue à l’aide de sa lampe torche !
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