Le 11 avril, des femmes de chambre d’hôtels de luxe du sous-traitant Elior sont en grève avec l’appui de la CNT-SO Nettoyage. En grève, pour que cesse leur exploitation à 400-700 euros par mois par une industrie du luxe où les chambres coûtent plusieurs centaines d’euros par nuit ; pour que soient payées leurs heures supplémentaires travaillées et revalorisés leurs salaires de misère ; pour créer un rapport de force contre cette entreprise qui écrase et méprise ses salariées ; en grève pour dire non à un système néocolonial de domination.
Malgré le paiement de l’équivalent du montant de leurs salaires chaque mois par la caisse de grève de la CNT-SO nettoyage de Marseille, notamment grâce au soutien de plein de réseaux (CNT, réseau féministe radical, et autres), les femmes de chambre ont dû reprendre leur travail car elles ont besoin de fiches de salaire pour obtenir le renouvellement de leurs titres de séjour à la préf. En effet, la majorité sont capverdiennes. Bien pratique pour Elior pour les spolier.
La caisse de grève est aujourd’hui en gros négatif, et ce, dans un contexte où elles subissent des pressions importantes de la part de leur patron en guise de représailles, laissant entrevoir une reprise de grève potentielle et encore très hypothétique. D’autre part, un autre groupe de femmes de chambre est venu rencontrer le syndicat pour être soutenu dans une grève prochaine.
Alors viens soutenir ces femmes de chambre au cœur de luttes intersectionnelles, en termes de xénophobie, racisme, sexisme et classisme.
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