Ce spectacle utilise les codes du conte… mais ne vous attendez pas à ce qu’on vous parle d’un passé ancestral fantasmé, les histoires racontées ici s’ancrent dans un présent bien réel, ou dans un futur très proche. Elles parlent de la saleté matérielle et humaine du monde, et en font voir l’horreur et la beauté.
Tout se passe en ville. Tout se passe dans la crasse, les poubelles, les décharges. Il fait chaud, le goudron est mou, ça sent le fioul, les bâtiments grincent de rouille. Les gens sont violents et se laissent couler dans un moule de plomb. Les meutes de rats coursent les chiens errants. Rythmé par les kicks de la trap, les clics de gamers et la musicalité de la langue française en pleine mutation, ballet d’histoires grinçantes et dures qui pulsent à 160 BPM.
Aux portes du post apocalyptique, de la retrowave des jeux vidéos de combat et des pétales de cerisiers qui volent dans un Miyazaki, les histoires ne sont pas tendres. C’est un spectacle sur la vitesse, la fatalité, sur la liberté et les sorties de secours, sans adoucissant après-lavage.
Durée 45 min – déconseillé aux moins de 12 ans – Participation au chapeau
Compléments d'info à l'article