Des produits « exotiques » du commerce triangulaire à l’omniprésence des objets jetables en passant par la sacralisation de l’innovation, l’histoire du consumérisme est inséparable de celle du capitalisme.
Jeanne Guien s’est démenée pour démontrer que la nouveauté comme valeur marchande favorisant l’acte d’acheter, jeter et racheter ne s’est pas imposée sans un conflit permanent où la publicité, le marketing et les discours économiques dominants font tout pour invisibiliser les nombreuses violences sur lesquelles repose la fabrique de la surconsommation.
Qu’il s’agisse des gobelets jetables, des produits menstruels ou du renouvellement annuel des modèles d’Apple, la fabrique de l’obsolescence englobe de nombreux sujets qu’un détour historique permet de mieux saisir aujourd’hui.
Elle sera à la Librairie de Paris (6, rue Michel Rondet, 42000, Saint-Étienne) le samedi 19 avril à partir de 16h pour parler de ce livre et de l’ensemble de ses travaux.
Compléments d'info à l'article