Le 18 mars 1871, le gouvernement d’Adolphe Thiers tente de désarmer la Garde nationale et les parisiens prennent le contrôle des canons de la butte Montmartre. L’événement qui aurait pu être anecdotique se transforme en une révolution qui durera deux mois et marquera l’Histoire.
Appel des Gilets Jaunes de Montreuil à commémorer les 150 ans de la Commune le 18 mars 2021.
Ce samedi 20 février à Paris, le groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire organisait une manifestation contre sa dissolution. Un contre rassemblement unitaire antifasciste a été organisé en même temps dans un autre lieu, pour ne pas laisser la rue aux fascistes. Article publié sur paris-luttes.info.
L’année 2021 marquera le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Depuis 1871, le souvenir du soulèvement de la population parisienne contre le gouvernement, en pleine guerre contre les États allemands coalisés, n’a cessé d’alimenter l’imaginaire des luttes du monde entier. Symbole de l’aspiration populaire à la justice et à la liberté, défendues les armes à la main, la Commune n’est pas morte.
Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antisfasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.
Enquête sur les milieux fascistes et néonazis de la région lyonnaise.
Ce mercredi 20 janvier les personnes enfermées dans les centres de rétention du Mesnil-Amelot et de Vincennes se sont révoltées, deux bâtiments ont brûlé. Depuis plusieurs mois, la situation dans les centres de rétention administrative (CRA, prisons pour sans-papiers) est encore plus pourrie que d’habitude.
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 à Paris, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d’un immeuble parisien où il s’était refugié, par deux policiers « voltigeurs » motocyclistes. Un anniveraire d’autant plus sinistre que les redoutables « voltigeurs », après avoir été interdits à la suite de leur forfait contre Malik Oussekine, ont été officiellement réintroduits en mars 2019. Et ont bien vite renoué avec les pratiques d’alors (lire ici).
À partir du 16 novembre 2020, cinq personnes comparaîtront pendant trois semaines devant la cour d’assises de Pontoise. Les faits qui leur sont reprochés se seraient déroulés au cours des révoltes qui ont éclaté suite à la mort d’Adama Traoré dans les mains des gendarmes fin juillet 2016. Contribution contre une vengeance d’État programmée. Article publié par le journal l’Envolée sur le blog de Mediapart.
Olivio, 28 ans, est décédé à Poissy dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre, tué par des tirs policiers. Le récit initial de l’équipage de la BAC n’a pas été conforté par l’enquête de l’IGPN (inspection générale de la police nationale).
Ce jour-là, des dizaines d’Algériens ont été noyés dans la Seine ou massacrés par la police française à Paris. C’est un devoir de justice de ne pas l’oublier.
Le 17 octobre 1961 alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris pour dénoncer le couvre-feu raciste imposé quelques jours plus tôt aux Algériens et par extension à tous les Maghrébins. Cette manifestation rassemble environ 30 000 personnes.
Le 11 juin 2009, Ali Ziri, 69 ans, est décédé asphyxié, quelques heures après son interpellation par la police nationale lors d’un contrôle routier à Argenteuil.
Un collectif Vérité et justice pour Ali Ziri s’est constitué pour faire éclater la vérité dans cette affaire de violence policière.
Alors que les grands médias français s’émeuvent sur le sort de George Floyd et le racisme de la police aux USA, pas un ne fait le rapport avec la situation française et le racisme structurel de plus en plus assumé par une bonne part des policiers français couvert par l’IGPN et la Justice. Malgré l’interdiction de la Préfecture de Police, le rassemblement devant le TGI pour la vérité sur la mort d’Adama Traore est maintenu. Retour sur ce rassemblement parisien grâce à paris-lutte.info
Communiste roumaine, résistante engagée dans les FTP-MOI (Franc tireur partisan – Main d’œuvre immigrée), seule femme du groupe Manouchian, elle organise les actes de résistance transportant armes et explosifs. Arrêtée, puis condamnée avec les 23 de L’ Affiche rouge, elle est guillotinée par les nazis le 10 mai 1944. Avant d’être exécutée, elle fit parvenir à la Croix-Rouge une dernière lettre, datée du 9 mai 1944, adressée à sa fille Dolorès.
Samedi 31 octobre 2015 - 14H - Départ de Barbès
En octobre 2005, étaient fauchées en Seine-Saint-Denis, les jeunes vies de deux clichois, une tragédie mettant en cause des fonctionnaires de police. Depuis, la stratégie de l’État français, loin de chercher à châtier les coupables, consiste uniquement à fuir ses responsabilités. Comme il l’a fait dans les dizaines de crimes policiers depuis des décennies. Ce même mois d’octobre 2005, comme réponse à leur mort, un vent de colère secoua toutes les banlieues de France pendant des semaines. Les interprétations les plus courantes de ces émeutes incriminèrent à juste titre la déshérence des quartiers, les conditions sociales lamentables, le chômage, la vie dure : une véritable guerre sociale faite aux pauvres. Mais elle ne dirent pas assez combien au cœur de cette révolte, figurait, forte, l’exigence de respect. La dénonciation du mépris par lequel avait été traitée la mort de ces deux adolescents et à travers leur cas, la dénonciation du mépris souverain dans lequel sont tenus les habitants des quartiers, leur attachement à la dignité collective.