La police raciste tue encore une fois
Mardi 27 juin, à Nanterre, un adolescent de 17 ans a été condamné à mort par la Police, comme 13 autres personnes en 2022.
Des infractions au code de la route, notamment une absence de permis de conduire, ont justifié une exécution par balle à bout portant.
Le 14 juin dernier, à Angoulême, Alhoussein, jeune Guinéen de 19 ans a été abattu par les forces de l’ordre dans un contexte similaire.
Comme à chaque fait divers de ce type, les syndicats de police, les hommes politiques et une grande partie des médias apportent leur soutien au policier et à ses mensonges.
Comme d’habitude, l’ignominie permettra de faire une opposition entre “délinquants” et “honnête policier”, cherchant par-ci par-là des informations sur le casier judiciaire de la victime pour légitimer cette mise à mort.
Malgré ça, le constat est là : la police continue de tuer. Des quartiers aux stades de foot, en passant par les manifestations où on leur réapprend à tirer et mutiler, ils continuent de bénéficier d’une impunité systématique quasi totale.
L’IGPN et la justice de classe feront sûrement leur travail de couverture de cet énième meurtre.
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