Le 14 novembre 2023 est définitivement adopté par l’Assemblée Nationale le projet de loi « Plein Emploi ». Il prévoit la construction d’un « Réseau pour l’emploi » par la création de FranceTravail, la mise en place de contrats d’engagements ainsi qu’une obligation d’activités à hauteur de quinze à vingt heures hebdomadaire pour les demandeur·euse·s d’emploi et les allocataires du RSA.
« Engagement », « remobilisation », mais aussi « contrôle » et « sanctions » sont les termes du projet, qui s’inscrivent directement dans la rhétorique propre à la Macronie, s’attaquant encore une fois aux plus précaires, et à celleux qui essayent de résister à la centrifugeuse capitaliste.
Si la réforme du RSA reste floue, un rapide coup d’oeil vers les états qui ont adopté la logique du workfare - la perception de minimas sociaux en échange d’heures travaillées - nous laisse présager un avenir plutôt sombre.
Il s’agira de faire une petite histoire du RSA, depuis la création du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) jusqu’à aujourd’hui, et d’analyser la notion de workfare, afin de comprendre les enjeux d’une mobilisation massive contre cette loi anticonstitutionnelle, et imaginer ensemble des perspectives de luttes.
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