Pour nous, syndicalistes, militantes et révoltées, le 1er mai est un jour de lutte, de mémoire et de solidarité.
Il est un moment où nous célébrons l’histoire de notre camp social en nous souvenant que, depuis le premier mai 1886 et le massacre des martyrs de Chicago, toutes les conquêtes sociales ont été obtenues pas la combativité et l’inventivité du mouvement révolutionnaire.
Cette année, un couvercle de peur et de contrôle voudrait confiner nos colères et nos enthousiasmes en assignant nos slogans à résidence.
La situation sanitaire dans laquelle nous sommes ne nous contraindra pas à supporter en silence la situation politique, économique et écologique qui nous a conduit dans ce gouffre.
Pour sortir de notre impuissance politique, nous disons qu’il nous faut commencer par sortir tout court, partager, exprimer nos colères et nos solidarités.
Nous sommes des individues conscientes et lucides et affirmons que nous pouvons prendre soin les unes des autres, en observant des mesures sanitaires essentielles, sans qu’un règlement humiliant ne viennent nous intimider.
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