un être humain ne peut pas être illégal
L’étrang(è)r-e a toujours été l’ennemi-e intérieur-e dont se servent les politiciens pour faire oublier l’exploitation et la misère sociale : hier responsable du chômage, aujourd’hui de l’insécurité.
Les discours racistes et xénophobes ont permis de faire accepter à l’opinion publique de nombreuses lois et méthodes scélérates (fichage ADN, rafles, enfermement, expulsions...).
Accepter ces méthodes, c’est aussi accepter de les voir s’étendre à toutes les catégories de la population (militant-e-s, chômeurs-euses, grévistes, mais aussi étudiant-e-s, jeunes, travailleurs-euses...).
Les médias, au service des politiques, nous envahissent d’images misérabilistes des sans-papiers, alors que ces derni(è)r-e-s ne font que réclamer les droits fondamentaux (droit de vivre en famille, droit d’asile, droit aux soins, droit au travail..) qui leur sont dûs mais que le gouvernement refuse de leur accorder, les maintenant ainsi dans l’illégalité et faisant d’eux des hors-la-loi.
Etre sans-papiers, c’est être sans droits et sans aide légale : pour pallier les besoins les plus urgents, une caisse de solidarité s’est mise en place à laquelle sera reversée la recette du concert de la soirée.
Nous revendiquons la régularisation de tou-te-s les sans-papiers, le droit de circulation et d’installation pour tou-te-s et partout.
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